mercredi 11 juillet 2018

Les Grisommes T1 + T2 + T3 / Frédéric Livyns

Introduction:
Bonjour à vous,
Cela fait un moment que je suis sur cette série de roman de l'auteur Frédéric Livyns, auteur belge qui est, je pense, MA découverte coup de coeur de cette année 2018! Rien que ça! Enfin, je ne l'ai pas découvert seule non plus, c'est grâce à Southeast Jones que j'ai pu lire ses romans et je ne le regrette pas du tout.
J'ai voulu lire les trois tomes de la série avant de vous les chroniquer d'un coup et, comme ma fille est en vacances d'été, on va dire que j'ai vachement moins, mais alors vachement moins de temps pour lire... Mais ce sont les joies de la parentalité, il faut savoir faire la part des choses, donc je râle intérieurement mais suis heureuse de pouvoir partager ces moments avec ma petite chérie qui grandit trop vite.
Venons-en donc à ce qui nous amène ici:

Tome 1 : Avènement.

     Quatrième de couverture:
Une grande menace pèse sur notre monde. Nathan a laissé les Grisommes s'emparer d'une pierre aux pouvoirs immenses. Pour réparer son erreur, l'adolescent doit parcourir différentes dimensions et retrouver les joyaux qui vont sauver l'humanité. Là-bas, il disposera d'une arme majeure : son imagination. Car c'est elle qui façonnera les univers où il devra se rendre. Qui est cet étrange vieillard qui a confié à Nathan cette mission et quel rôle la belle jeune fille qui l'accompagne dans sa quête va-t-elle jouer à ses côtés? Mais, surtout, l'imagination de l'adolescent sera-t-elle assez forte pour vaincre celle des Grisommes? Conçue spécialement dans une forme rappelant les aventures de jeux vidéo, cette histoire de Frédéric Livyns, deux fois lauréat du prix Masterton, enchantera à coup sûr les jeunes et les moins jeunes lecteurs.

     Mon avis:
Bon, on peut dire que Frédéric Livyns est en "terrain littéraire conquis" en ce qui me concerne vu que je n'ai pas eu de déception lors de mes différentes lectures.
Ce livre s'adresse plus aux jeunes cette fois et l'auteur le précise d'ailleurs lui-même à la fin du roman car il nous dit qu'il a imaginé cette histoire pour ses propres enfants. Tout d'abord, je trouve que ce roman est un bon début pour les enfants qui veulent se faire gentiment peur, mais attention, quand je parle enfant, il faut tout de même attendre les 7-8 ans de l'enfant il me semble hein!
Le roman fait la part belle à l'imagination, l'imaginaire et aux peurs enfantines que nous avons, pour la plupart, expérimenté au moins une fois.
C'est aussi un roman qui est, comme c'est dit à la quatrième de couverture, réfléchit comme si le héros était dans un jeu vidéo avec des niveaux à réussir, il obtient des aides tout au long de son parcours et peut à la fin, boucler sa quête principale. On part de Nathan, jeune garçon qui semble tout à fait normal mais à qui sa mère à caché le fait qu'il venait d'une lignée de Gardiens (comme à mon habitude, dans un soucis de ne pas spoiler l'histoire, je ne vous en dirai pas plus). Il fait la connaissance de sa grand-mère maternelle, elle-même gardienne. 
J'ai beaucoup aimé l'effet "gaming" que donne la narration, c'est un style que je n'avais pas encore eu l'occasion de voir en littérature; le fait de passer de niveau en niveau, avec une sort de mini boss de fin de stage était chouette, la progression de se fait à un bon rythme et on arrive finalement au boss final.
J'ai apprécié l'humour qui jalonne le récit, des petits traits humoristiques, facilement compréhensibles pour des enfants.
Ce n'est donc pas un livre qui va vous terrifier, entendons nous bien sur ce fait, il a été écrit pour faire ressentir quelques premiers frissons à de jeunes personnes mais il est plus que divertissant pour un adulte et je pense qu'il le serait encore plus en le faisant découvrir à un enfant.
Pour ma part, je vais attendre encore quelques années pour que notre fille Solène puisse le découvrir avec moi d'abord puis seule par la suite.
Même si c'est un roman jeunesse, l'auteur n'a pas oublié le travail sur les personnages et sur le fond de l'histoire. 



Tome 2 : Châtiment.

     Quatrième de couverture:
Les Grisommes continuent de menacer l'ordre du monde, recourant à des stratagèmes toujours plus sombres et faisant appel à de mystérieux alliés. Nathan, aidé d'Orianne, devra utiliser d'avantage que son imagination pour surmonter les épreuves auxquelles il sera confronté, allant jusqu'à combattre les créatures mythiques des contes de son enfance ... qui ne sont plus tout à fait comme dans ses souvenirs. Avec ce second tome, Frédéric Livyns continue de nous prouver qu'il a plus d'une corde à son arc pour surprendre et divertir petits et grands. Plongez dès à présent dans un nouveau monde!

     Mon avis:
On est clairement moins dans un style "gaming" pour la narration; l'auteur est revenu plus vers le classique de l'aventure avec le héros, Nathan, qui continue sa quête, son combat contre les Grisommes. Si le style a bien changé, on retrouve bien la psychologie des personnages que l'on a quitté au tome 1, en plus mûr et évolué bien entendu. J'ai trouvé aussi que la "violence" était montée d'un cran et j'ai vachement plus retrouvé la patte horrifique que j'ai lu dans les autres tomes mais, adoucie tout de même puisque cela s'adresse toujours à des jeunes.
J'ai pu observer aussi dans ce tome une évolution en matière d'angoisse du lecteur pour les personnages et leur devenir, les dangers traversé aussi ont évolué.
C'était clairement une super aventure à suivre avec un climax maximal à la fin pour amener le lecteur au tome 3 qui est directement la suite de ce tome 2 et que je vous présente maintenant.



Tome 3 : Rédemption.

     Quatrième de couverture:
Séparé d'Orianne suite à son combat contre Sébastien, Nathan a juré de tout faire pour la rejoindre et s'est lancé à sa recherche. Que trouvera-t-il derrière les portes massives empêchant l'accès à un nouveau monde aussi effrayant que dangereux? Pour survivre à cette aventure, , le jeune homme pourra compter sur de nouveaux alliés, aussi loufoques que fidèles. Le danger revêt différentes formes en cet endroit, et Nathan, privé de ses pouvoirs, devra faire appel à son courage et à son ingéniosité pour déjouer les nombreux pièges qui lui seront tendus. Aventures, humour et frissons sont au programme de cet ultime tome.

     Mon avis:
Nouveau tome, nouvelle manière d'envisager le style d'écriture, on retrouve toujours l'aventure mais cette fois, c'est le point de vue qui change; On peut vivre le point de vue de Nathan (naturellement vous me direz, c'est le héros), celui d'Orianne qui, séparée de Nathan se retrouve prisonnière de Sébastien et le point de vue de ceux qui sont resté à la surface, à savoir Granny, l'Oraculum et les parents de Nathan.
C'est le tome qui, bizarrement, m'a le moins plus! Je ne saurai vous dire le pourquoi, j'ai toutefois identifié que l'humour me faisait beaucoup moins rire que celui utilisé dans les deux autres tomes, peut être l'effet de répétition, je ne sais pas. Mais, du point de vue de l'aventure, je l'ai trouvé toujours aussi bien imaginée et intéressante. J'ai retrouvé le niveau de "peur" du premier tome, c'est beaucoup plus "bon enfant" que dans le tome 2.

Conclusion:
Comme tout bon conte d'aventure initiatique, la trilogie des Grisommes contient les ingrédients pour que cela marche : un héros, des anti-héros, une jeune femme à sauver, un guide sage qui va aider le héros et une quête semée d'embûche; ce qui différencie légèrement cette aventure des autres, c'est le petit côté peur qui est amené par l'auteur et qui peut être une bonne introduction au style horrifique pour des jeunes qui voudraient.
Je suis contente d'avoir pu lire ces romans et je pense les faire lire à ma fille plus tard comme je l'ai dit plus haut. Je vous laisse donc ici et vous retrouverai bientôt dans une autre chronique.

Les Grisommes / Frédéric Livyns. Editions Séma. Collection Séma'gique.
Les Grisommes. Tome 1 : Avènement. Illustration de couverture : Fleurine Rétoré, illustrations internes : Philippe Lemaire. Séma Editions, 2015.
Les Grisommes. Tome 2 : Châtiment . Séma Editions, 2016.
Les Grisommes. Tome 3 : Rédemption. Séma Editions, 2017.


dimanche 1 juillet 2018

La Mélodie / Emilie Ansciaux (+ un petit peu de moi : digression).


Petite introduction digressive:

Bonjour à vous, j'espère que vous allez bien et que ce début de vacances d'été se passe bien, quelles que soient vos activités!
Au moment où j'écris ces lignes, je me rend compte, en regardant les articles de mon blog, que mes chroniques peuvent paraître froides et impersonnelles. Il est vrai qu je ne me livre pas ou peu, par rapport à ce que je peux lire dans certains blogs; sachez que c'est de la pudeur et l'envie de ne pas vous ennuyer avec ma vie qui fait ça, non une volonté de tenir une distance ou d'être hautaine.
Je ne suis pas non plus très régulière dans la parution de mes articles et cela peut paraître peu sérieux mais cette irrégularité est due à plusieurs facteurs:
  • Tout d'abord, lire un livre me prend du temps, comme pour tous le monde vous me direz! Mais, surtout, je ne veux pas en faire une "usine" qui bosserait en feu continu! Je lis assez bien de blogs différents et j'ai remarqué sur une partie d'entre eux que la sortie de leurs articles est quasi journalière, même parfois deux, voire trois articles sur une journée sur des bouquins différents! Alors, sans jugement aucun, je dois dire que je ne saurais absolument pas lire, analyser, faire mes recherches bibliographiques et biographiques sur l'auteur et donner mon avis sur plusieurs livres en une journée. J'ai des lectures d'avance, ces livres sont terminés, j'ai déjà noté une partie de mon avis mais j'aime bien vous livrer une biographie et une bibliographie sur l'auteur et, quand j'en ai l'occasion, aller faire des recherches sur un sujet que le roman traite, comprendre ce que l'auteur veut faire passer sans pour autant réaliser une analyse totale de son oeuvre. 
  • Autre  grande partie de ma vie, ma famille, je suis mariée et nous avons une petite fille de 5 ans! Quand elle est à l'école, je prends le temps de lire, faire mes recherches et mes chroniques, tout en m'occupant aussi de ma maison et de tout ce qui tourne autour d'une vie de famille. Quand ma fille est à la maison, comme ici, je prends toujours le temps de lire, c'est vital pour moi, Solène le sait mais, il est aussi important de passer du temps avec elle et avec mon mari également. Ils comprennent ma passion et la partage mais il ne faut pas exagérer.
  • Enfin, ma vie est rythmée en grande partie par mes pathologies; je suis atteinte, pour faire court, de plusieurs pathologies assez invalidantes, ce qui fait d'ailleurs que je ne peux exercer aucune activité professionnelle. Je suis vite fatiguée et si je force, je paie cash mon audace le lendemain! C'est pesant mais la lecture me permet de m'évader, seulement, je dois aussi me modérer sur ce point car je perds vite la notion du temps et je vais au-delà de ce que mon corps peut supporter.
Donc voilà, en gros, pourquoi les parutions sur mon blog ne sont pas régulières.
Maintenant, j'en reviens au sujet principal de cette chronique, le roman d'Emilie Ansciaux!

Introduction:

J'ai acheté ce court roman à une convention où je me suis rendue avec ma petite famille mais ne me demandez pas laquelle (il me semble que c'est la Made In Asia de cette année), je ne m'en souviens plus ... honte sur moi!
Bref, je passe de tables en tables et la couverture de ce livre m'attire, une ballerine toute mignonne et, noté en dessous, le mot Suspense... de quoi m'intriguer, puis je distingue l'ombre de ladite ballerine et ma curiosité est totalement piquée, je prends donc ce livre et, comme l'auteure est présente, elle me le dédicace très gentiment.

Emilie Ansciaux:

Elle est  belge, donc fierté, double fierté, elle est de ma région et je dois vous dire que je suis toujours fière quand je découvre des auteur(e)s qui viennent de ma région parce que ça fait du bien de voir que dans notre Wallonie souvent décriée, il y a des talents créatifs! Ça fait du bien d'être chauvin parfois.
Née en 1987, Emilie Ansciaux est encore au primaire quand elle imagine ses premières histoires! Elle les couche sur le papier sous forme de courtes nouvelles.
Pourtant, quand sonne l'heure de choisir une carrière professionnelle, et donc une filière études, c'est vers le scientifique qu'elle se tourne. Elle obtient ainsi un doctorat en sciences biomédicales. Mais elle revient vers ses premières amours à savoir l'écriture et publie son premier roman, de la Fantasy, en 2013. Deux années plus tard, en 2015 donc, elle fonde sa propre maison d'éditions et, dans le même temps, diversifie son genre d'écriture en passant par le suspense, l'horrifique et ... la littérature jeunesse.

Bibliographie de l'auteure:

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 1 : L'exil". Editions Mon Petit Editeur. Saint-Denis, 2013;

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 2 : L'Alliance". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 3 : Le Choix". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Mons 2115". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Le rêve du Chat". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Cinq en un". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"L'araignée". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

" A quai". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Margot et le Furet". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Année Nouvelles". En collaboration avec Geoffrey Claustriaux. Livr's Editions. Erbisoeul, 2016.

"Doudou, le Petit Dragon qui voulait lire". Livre enfant avec CD audio. En collaboration avec Chris Weyer pour les illustrations et Brigitte Lecordier qui lit l'histoire sur le CD. Livr's Editions. Erbisoeul, 2016.

"Le puits des âmes". Livre's Editions. Erbisoeul, 2017.

"Nouvelles Saisons". Recueil de nouvelles en collaboration avec : Geoffrey Claustriaux, Frédéric Livyns Sylvie Ginestet, S. A. William et Valérie Hardiquest. Livr's Editions. Erbisoeul, 2017.

"La Mélodie". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2017.

Mon avis sur  "La Mélodie":

     - Quatrième de couverture:
"La coutume veut que la première nuit dans une maison représente toujours un moment difficile à passer. Tous les bruits inhabituels se font alors entendre. Craquements, grincements et autres sons angoissants qui font travailler l'imagination et invitent à la psychose. Pour ma part, cette nuit-là s'est déroulée sans encombre, car j'ai un sommeil de plomb, rien ne me réveille, pas même le coq de mon voisin qui a, paraît-il, fêté le lever du soleil à 7h09. Non, la première nuit j'ai dormi comme un bébé. C'est seulement le lendemain que je l'ai entendue et que tout a commencé.

     - Mon avis:
De manière générale, j'ai aimé de suite que le personnage principal s'adresse directement à la lectrice que je suis, je trouve que les romans qui agissent ainsi, quand cela s'y prête bien entendu, incluent le lecteur, cela rend l'intrigue plus réaliste, donc dans le suspense, cela provoque d'autant plus de sentiments.
Même si le genre "suspense" est écrit sur la première de couverture, le genre n'est pas définit de suite, le roman commence de manière assez banale et même quand la première petite tension apparaît, on ne pourrait pas encore bien dire ce qui va arriver au héros! J'aime bien que l'auteure me surprenne sur ce point car certains auteurs ont la fâcheuse tendance, en voulant débuter ce que j'appelle "la mise sous tension du lecteur", à y aller trop vite et trop brutalement, du coup, on voit venir le "jumpscare" de loin. Ici, on ne peut nier qu'il va se passer quelque chose, mais quoi? Quand? C'est insidieux, vicieux presque (sans offense bien entendu) et ça marche.
Utiliser les peurs du communs est toujours utile et Emilie Ansciaux sait se servir des petites peurs de notre enfance, le noir, le "monstre sous le lit", ..., des petites choses qui propagent l'angoisse petit à petit et qui m'ont fait me demander ce qui allait tomber sur notre pauvre héros. En utilisant ces peurs, on s'identifie aussi très bien au personnage principal, cela rend l'angoisse encore plus palpable.
Je dois tout de même dire qu'il y a eu un long passage qui m'a été pénible à lire, et d'ailleurs, ce n'est pas pour rien que l'auteure a précisé sur sa quatrième de couverture que ce roman était pour un public averti! Je vous préviens donc (et pour cela je passe au-dessus d'un de mes principes qui est de ne pas vous spolier l'histoire) que le roman comporte des passages d'incestes à caractère pédophile, c'est assez court mais les explications sont assez claires donc vous voilà prévenu! En revanche, le passage est unique dans le livre.
L'écriture peut parfois paraître lente mais c'est un effet voulu je pense car c'est pour mieux installer l'ambiance et rendre l'atmosphère la plus pesante possible; le lecteur peut encore mieux se plonger dans la folie et l'horreur.
En résumé, à part à la fin, où il y a un passage qui m'a semblé incohérent (mais cette fois je me tais, pas de spoiler), j'ai été frustrée en arrivant à la fin que ce soit déjà fini, j'aurais voulu que le roman continue. Il se lit trop vite à mon goût mais est intense en émotions, ce qui provoque le manque en fin de lecture!
Je pense donc tenter de me procurer le plus vite possible d'autres opus de cette auteure afin de continuer à me plonger dans son univers et découvrir les autres facettes de son écriture.

Documentation pour la rédaction de cette chronique:





mercredi 20 juin 2018

Florence Porcel




Bonjour à vous,
une fois n'est pas coutume, on va parler de Youtube. J'ai posté un lien vers une vidéo d'une équipe Youtube il y a quelques jours : ce sont des filles qui aiment comme moi la littérature et font la revue de livres divers et variés mais de manière totalement originale et amusante, ça rend certaines analyses moins coriaces ou longues à lire ou à apprendre pour les plus jeunes je trouve et elles sont drôles en plus!
Donc, sur cette lancée, et comme je suis souvent sur Youtube, je voulais vous présenter une série de livres qu'à créé une autre Youtubeuse que je suis et qui est Florence Porcel, cette jeune femme née en 1983 est auteure, comédienne, scénariste et animatrice. Elle est passionnée par le spatial et en parle tellement bien dans sa série sur Youtube que, si vous voulez en apprendre plus, je ne peux que vous conseiller de vous y abonner et de toutes les regarder (voire les écouter simplement car cela s'écoute en faisant autre chose, moi, je faisais souvent le ménage tout en me cultivant sur le spatial). J'ai ensuite vu qu'elle avait écrit des bouquins et comme j'aime aussi les bouquins (vous aviez remarqué vous aussi?) et bien mon mari me les a offerts.

La Folle Histoire du Système Solaire: paru aux éditions DUNOD.

Quatrième de couverture:
"Après avoir déclassé Pluton, avons-nous découvert une neuvième planète dans notre Système solaire? Pourquoi Mars est-elle aussi petite? Quel formidable bestiaire d'objets cosmiques se trouve au-delà de l'orbite de Neptune? Où la vie extraterrestre pourrait-elle bien se cacher? Le Soleil mourra-t-il dans d'atroces souffrances ou s'éteindra-t-il paisiblement?
Florence Porcel, community manager officiel de l'Univers, fait le point sur le Système solaire, guidée par les scientifiques rencontrés au gré de son enquête, comme Hélène Courtois, Claudie Haigneré ou encore Roland Lehoucq. Grâce aux télescopes sur Terre et aux sondes spatiales Voyager, Cassini-Huygens, New Horizons et autres Rosetta, le portrait s'affine mais il reste encore de nombreuses énigmes à élucider"

Alors, ce qui est bien avec cette auteure, c'est qu'elle utilise l'humour et la métaphore, ce qui rend le sujet du spatial beaucoup moins strict mais non moins intéressant! Elle arrive à vous expliquer les choses simplement, à donner envie d'aller plus loin, dans le plus ardu cette fois et c'est un bonheur d'apprendre avec des gens comme ça!
Vous allez apprendre entre autre : ce qu'est exactement le Système solaire où nous sommes et où il se trouve dans l'Univers, mais attention, pas simplement en récitant seulement les planètes et en donnant quelques informations sur ces dernières, non, vous allez réellement avoir d'autres informations comme le noms des principaux objets du Système solaire, elle nous aide aussi à appréhender la notion de distance dans l'espace, notion très difficile à mettre en représentation mentale.
Florence Porcel reprend aussi ce qu'on appelle la "naissance" de notre Univers et la formation de notre Système solaire en l'état actuel des connaissances de nos scientifiques, et c'est bien expliqué, avec des mots ultra simples, des bulles sont incluses dans le textes qui donnent des définitions un peu plus ardues.
Dans un autre chapitre, elle nous parle des nombreux robots que l'on a envoyé dans l'espace afin de l'étudier et de ceux qui sont partis explorer les autres planète de notre Système solaire; Et surtout, nous parler des Rover martiens, car Florence Porcel a une relation privilégiée avec la planète Mars, elle le dit elle-même et j'en parlerai plus tard dans cet article lorsque nous évoquerons "Mars Horizon". 
L'auteure nous parle aussi des explorateurs humains envoyés dans l'espace ou sur la Lune, de la vie extraterrestre que nous cherchons toujours et enfin, elle parle en fin de livre de la fin du Système solaire, parce que oui hein il y aura bien une fin!
Quand j'ai refermé le livre, je me suis dit ben zut, c'était trop court mais quand je regarde la sommes des connaissances que j'ai pu y trouver, ben finalement, c'était intense! Je ne peux que conseiller ce livre, ne serait-ce que de part la manière dont il est conçu et qu'il pourrait bien attirer les jeunes vers l'espace.

L'espace sans gravité : Histoires insolites de l'exploration spatiale. Paru aux éditions Marabout.

Quatrième de couverture:
"Saviez-vous qu'un astronaute français a réparé le télescope Hubble en communiquant avec les dialogues de Star Trek? Que la fortune des géants du Web est en train de bouleverser l'exploration spatiale? Que le premier homme à être sorti dans l'espace était trop poilu pour devenir cosmonaute? Que la preuve du Big Bang a été découverte grâce à de la fiente de pigeon? Ou qu'aucun homme n'aurait marché sur la Lune sans deux génies féminins? L'histoire de l'exploration spatiale et des sciences de l'Univers regorge d'anecdotes croustillantes, de personnalités hautes en couleur, de ratés incontournables et d'héroïnes méconnues. Embarquez pour un voyage dans l'espace-temps, depuis les premiers exploits soviétiques jusqu'aux confins de l'Univers, à travers 31 histoires dans lesquelles la réalité dépasse souvent la science-fiction..."

Tout est dans cette quatrième de couverture, enfin presque, sinon le livre n'aurait pas lieu d'être!
Et on commence bien puisque Florence nous parle de caca dès le départ, oui vous avez bien lu! Alors, ce n'est pas scatophile cette histoire mais qu'est-ce que j'ai ri en la lisant, surtout en me disant après coup (et en ayant revérifié, désolé, c'est mon esprit scientifique qui veut ça!) que tout était vrai! C'est hallucinant!
Autre chapitre insolite, le deuxième, tout simplement, ou elle nous parle des objets qui ont été perdu dans l'espace! Mais attention, pas les satellites que l'on a envoyé là-haut, non ce serait bien trop simple, Florence nous parle de ce que les astronautes ont tout simplement perdu dans l'espace accidentellement et c'est pas mal non plus!
Ce que j'aime dans ce livre, c'est que l'on peut passer d'un gros chapitre de plusieurs pages à un petit qui ne fait que deux pages mais qui est tout aussi truffé d'informations.
C'est aussi un livre engagé pour la cause féminine mais sans les extrêmes : Florence Porcel nous montre bien que les femmes sont encore trop peu nombreuses et ne sont pas encouragées lorsqu'il s'agit des métiers scientifiques et encore moins dans le spatial! Elles sont (trop) peu nombreuses et peu soutenues lorsqu'elles veulent s'engager dans cette voie et l'auteure le rappelle dans plusieurs de ses chapitres; une piqûre de rappel ne pouvait pas faire de mal et elle le fait avec humour. Ce livre peut se lire en plusieurs fois puisqu'il est découpé en chapitres ou le lecteur (comme moi), peut le lire d'une traire car il est facile à lire, le vocabulaire n'est pas ardu et c'est vraiment sur le côté insolite des informations que Florence Porcel a mis l'accent.

 Mars Horizon. En collaboration avec Erwan Surcouf. Paru aux éditions Delcourt.

Quatrième de couverture:

"L'Humanité peut-elle s'établir sur Mars? Quel sont les défis et les dangers auxquels ses pionniers devront faire face?
Pour la première fois, un équipage se pose sur la planète rouge. Ils sont psychiatre, médecin, pilote ou encore botaniste... Ambassadeurs de la Terre, parviendront-ils à devenir les premiers Martiens?"

Alors ici, c'est au scénario d'une BD que nous retrouvons Florence Porcel, avec Erwan Surcouf aux dessins et couleur.
Tout d'abord, je dois bien avouer que je ne suis pas fan de ce genre de dessins et d'habitude, je n'aurai peut être pas acheté la BD mais, plusieurs fois, j'ai eu l'occasion d'acheter des BD simplement pour le scénario et chaque fois la sauce à pris, donc je ne pouvais pas passer à côté de cette bande dessinée de science-fiction car elle parle tout de même d'un projet que l'Humanité a, nous comptons envoyer dans un futur plus ou moins proche des vols habités vers la planète rouge qui nous fait tant rêver car elle a plus que probablement accueillis la vie à une certaine époque de la sienne.
Je donnerai beaucoup pour pouvoir un jour aller dans l'espace mais je ne pourrai jamais le faire qu'en rêve ou de part les récits de SF que je lis, ma maladie me cloue au sol!
Donc, je rêve par récit interposé.
Dans cette BD, vous assistez au débarquement sur la planète Mars d'une équipe hétéroclite d'humains, hommes et femmes qui viennent préparer le terrain pour qu'une seule d'entre eux, Florence, reste seule sur la planète. Delà, on va voir tout le processus de préparation matériel mais aussi psychologique et médical et c'est ça qui fait que le scénario est super, il est pensé dans les moindre détails par l'auteure. J'ai ressenti les différents sentiments qui ont animé les personnages, j'ai vécu carrément avec eux l'aventure et je peux donc dire que c'est mission accomplie pour la BD car elle est prenante du début à la fin tout en étant drôle et émouvante. C'est vraiment une belle réflexion sur notre humanité et notre envie de surpasser cette qualité de terrien pour devenir autre chose ... martien peut être un jour et trouver la vie, quelle qu'elle soit, un jour quelque part...
C'est aussi une porte ouverte sur la relation particulière qui unit Florence Porcel à la planète Mars, mais je ne peux, pour la comprendre, que vous envoyer vers ses vidéos sur Youtube, sur Facebook ou sur son site Internet car elle en parle tellement mieux!

J'espère que cet intermède Youtube/BD/littérature vous aura plu.

lundi 18 juin 2018

La chute / Albert Camus


Alors voilà, j'ai lu ce livre il y un bon moment maintenant, plusieurs mois je dois dire; et j'ai un souci depuis, je n'arrive pas du tout mais pas du tout à le chroniquer.
D'abord parce que Camus fait partie des monuments de la littérature française et des analyses de ses bouquins, il y en a des tonnes, il y a des livres et des milliers de sites internet sur le sujet et donc, j'avais simplement l'impression de recopier des choses...
Puis, l'histoire, bien qu'écrite de manière originale puisque l'auteur s'adresse directement à ses lecteurs, elle ne m'a pas emporté, je n'ai absolument pas pu être sensible à ce que l'auteur voulait faire passer!
Je me souviens quand j'étais en secondaire à l'école, j'ai dû lire, puisque c'était au programme du cours de français, "La peste" et CE roman, m'avait ému, impressionné même de part ce qu'il relatait mais ici, rien du tout à part de l'ennui et je suis triste quand je m'ennuie avec un livre.
Un point positif est qu'il n'est pas très long, donc, vite fini mais il m'aura donné des sueurs froides pour vous en donner un retour qui puisse me satisfaire un minimum et encore...
Pour terminer, pour ceux qui ne sauraient où trouver des informations sur l'auteur (mais je vous dirais que vous ne cherchez pas beaucoup alors!), voici quelques sites intéressants:



vendredi 8 juin 2018

Ash & Vanille : tome 1 : Les guerriers du Lézard / Sosthène Desanges


Il y a des romans dont les mots se transforment en légers filaments, ils arrivent à vous et, à peine vous ont-ils atteint, que vous êtes plongé dans un autre monde, une autre réalité... Dans ce monde, vous perdez vos repères! Mais ne paniquez pas! Laissez-vous emmener pour une aventure qui vous marquera tant elle est magique!

Première invitation au voyage, le patronyme au combien exotique et poétique de l'auteur : Sosthène Desanges ou Silo, son pseudonyme; il est de nationalité française, vit en Nouvelle-Calédonie et s'est illustré dans l'art de la BD avant d'en venir au roman.

Avec des amis, il a créé en 2005 une société appelée Banana Studio.

Bibliographie / Filmographie:

     * En BD:
L'auteur a créé une série de BD en 9 tomes avec le dessinateur Niko (aussi scénariste de "Satori", BD série parue aux éditions "Les Humanoïdes Associés").
La BD de Sosthène Desanges et Niko : 
"Frimeurs des îles".
   - Tome 1 : "Les pires copains du bout du monde".
   - Tome 2 : "Champions du monde de l'Anse Vata".
   - Tome 3 : "L'île la plus proche du paradoxe".
   - Tome 4 : "C'est arrivé à Nouméa".
   - Tome 5 : "Frimeurs contre frimeur".
   - Tome 6 : "Tous les coups sans permis".
   - Tome 7 : "Ménage à 4*4".
   - Tome 8 : "Le dernier tour de la BD".
   - Tome 9 : "L'appel de la voiture".

     * Romans:
"Ash et Vanille, tome 1 : Les guerriers du Lézard". Paru chez "Les trois chouettes éditions" en 2014;

"Ash et Vanille, tome 2 : Le chant du Mana". Paru chez "Les trois chouettes éditions" en 2016.

     * Série Télévisée:
"Chez Nadette" est une série TV de type Shortcom, tourné en Nouvelle-Calédonie et qui comporte plus ou moins 160 épisodes de 3 minutes chacun. Elle est diffusée depuis 2008 avant le journal TV local et je vous mets le site Internet de la série ci-après.

Mon avis sur Ash et Vanille:

Si j'ai eu peur au début de ma lecture, mes craintes se sont volatilisées quasi instantanément; je m'explique : au début, j'ai pensé avoir en face des yeux une histoire "tribale" avec des petites guerres de clans, des livres comme j'en ai lu des dizaine. Mais non! Vous allez littéralement perdre vos repères et adorer les perdre car ce roman est une petite pépite que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt. Je suis rarement aussi enthousiaste pour un roman mais là, je l'ai dévoré ET savouré à la fois. J'ai dû me forcer à le lire lentement car je ne voulais pas le finir trop vite mais, d'un autre côté, je voulais savoir.
Le roman commence dans une tribu de "sauvages" victime d'une mystérieuse malédiction qui fait qu'aucune filles ne naît plus dans le clan ou alors, c'est un fait extrêmement rare, et donc, les filles restantes sont plus que convoitées. C'est le chaman du village qui décide de qui se marie avec qui et quelle famille aura le droit de recevoir une fille en cadeau.
J'ouvre une parenthèse pour dire que oui, cela peut paraître sexiste mais j'aimerais aussi que l'on oublie pas que c'est une fiction et qu'il y a un moment où il faut savoir faire la différence entre la réalité et la fiction. Je sais que cela existe encore aujourd'hui dans certains pays du monde mais le livre n'est pas responsable de cet état de fait et n'entache en rien la lecture de l'intrigue. Je ferme la parenthèse.
Une jeune femme va être promise au dernier représentant de son clan dans le village, à savoir un jeune homme à peine sorti de l'adolescence s'appelant Ash. Cela va provoquer la jalousie et la colère des autres hommes en âge de se marier dans les autres clans du village mais, le mieux, c'est que cela n'intéresse pas Ash, lui, il veut prouver sa bravoure en allant défier un guerrier dans un autre village afin de ramener une femme.
A partir de là, toute une aventure va se dérouler devant vos yeux et rien ne va se passer comme vous auriez pu le prévoir car Ash va devoir aller plus loin dans sa quête et s'allier à d'autres villages pour sauver ... ... leur monde! Rien que ça.
L'auteur utilise les codes des tribus, la quête du passage à l'âge adulte, la magie, la mythologie, l'amour et l'aventure pour concocter une histoire trépidante et prenante, il a composé des personnages hauts en couleurs, attachants, héroïques... Bref, on s'y attache et je ne voulais plus les laisser.
Le style de l'auteur vous transporte dans une sorte de rêve éveillé qui peut virer à tout moment en cauchemars mais dont vous ne pouvez vous détacher.
Comme vous pouvez le deviner, j'ai plus qu'envie de lire le tome 2 car l'aventure n'est pas terminée et le danger est plus que présent à la fin du tome 1.

lundi 4 juin 2018

Emma à la découverte du monde de Joya / Nadine Bach-Jockers


Il y a peu, je vois passer sur le groupe Facebook où je suis, à savoir, "Auteurs cherchent avis, chronique ou Beta-lectures" un post de Nadine Bach-Jockers qui demandait une chronique pour un roman interactif jeunesse. Etant maman d'une petite Solène de presque 5 ans (au mois d'août) et comme la littérature a une place aussi importante dans la vie de ma fille que dans la mienne, j'ai sauté sur l'occasion et ai posé ma candidature...

Comme pour les autres auteurs, avant de nous intéresser à l'album, nous allons aller faire un petit tour dans la biographie et la bibliographie de l'auteure:

Nadine Bach-Jockers est française, née en 1977, elle est thérapeute de formation; sur son site Internet, elle se définit par les titres suivants : Réflexologue (est une pratique qui utilise le massage comme thérapeutique sur les maux du corps), Iridologue (l'irigologie est une méthode qui permettrait de diagnostiquer des troubles fonctionnels à partir de l'examen de l'iris), Phyto-thérapeute certifiée spécialisée en relaxation et massages Ayurvédiques.
L'auteure est aussi formatrice en massages relaxants et cuisine végétarienne.
Elle est fan de littérature fantastique ainsi que de son pendant cinématographique, mais elle est aussi très romantique et aime les histoires d'amour passionnels comme savent les conter les éditions Harlequin.

Bibliographie:

     Romans adultes:
"Dans ma peau, la face cachée". Paru en auto-édition en 2018.
"(Mon défouloir)". Paru en auto-édition en 2018.

     Roman jeunesse:
"Emma à la découverte des mondes de Joya". Paru en auto-édition une première fois en 2014, réédité, toujours en auto-édition en 2018.

     Livres pratiques:
          * Série "Devenir auteur":
"Devenir auteur, tome 1 : De l'écriture à la mise en page". Paru en auto-édition en 2018.
"Devenir auteur, tome 2 : De la conversion à la vente sur Marketplaces, librairies." Paru en auto-édition en 2018.
"Devenir auteur, tome 3 : Faire connaître son livre" - A paraître fin 2018.

          * Série "Zen":
"Initiation au massage relaxant aux pierres chaudes". Paru en auto-édition en 2018.
"Sushis végétariens, végans et accompagnements". Paru en auto-édition en 2018.
"Voyons la vie en rose". Paru en auto-édition en 2017.

Venons-en à notre avis! Car oui, comme je vous l'ai dit en début d'article, je n'étais pas seule pour cette chronique; cette fois, j'ai eu l'aide de ma petite Solène d'amour!
Solène partage mon amour des livres, chaque soir, je lui raconte une voire deux histoires avant qu'elle s'endorme. Cela l'apaise avant la nuit et lui donne souvent une base pour "des beaux rêves maman!"
Nous avons lu toutes les deux l'album en version numérique sur sa tablette, puis, dans un second temps, j'ai laissé ma fille regarder les images seule pour qu'elle puisse me dire ensuite si elle les aimait ou pas trop. Ensuite, on a discuté du thème de l'album et de comment la "dame qui l'avait écrit" avait amené le sujet. Enfin, j'ai relu seule une dernière fois l'album avant d'écrire cette chronique; voici donc le résultat de cette analyse en duo:

En première lecture, nous regardons d'abord la couverture. Solène aime l'arbre sur la gauche, elle aime aussi le petit gnome représenté dessus, il la fait rire et elle le trouve joli. Par contre, la petite fille, Emma, ne lui plaît pas : "Elle n'a pas l'air gentille maman!", "J'aime bien ses cheveux mais la couleur de ses vêtements ça fait triste!".
Solène trouve que le titre prend trop de place et qu'il manque de l'herbe sur la couverture. Par contre, elle accroche tout de suite à l'illustration dans l'album, elle pense que ce n'est pas la même petite fille et ne veut pas me croire quand je lui dit que c'est Emma aussi, cela est dû aux expressions du visages qui sont totalement différentes et qui donnent un air joyeux à la petite fille, Solène dira même en parlant de cette illustration : "C'est la soeur de la fille de la couverture maman!". Elle aime aussi le petit animal près d'Emma mais elle n'aime pas vraiment la "tache" verte sous Emma, ce qui figure l'herbe!
Au commencement de l'histoire, Solène pense revoir la Emma "méchante", ce qui est dû, encore une fois à l'expression du visage du personnage, Solène ne l'aime pas beaucoup, elle préfère quand elle sourit et quand ses yeux sont "doux".
Je commence à lui lire le conte et tout se passe bien au début, Solène se figure un beau pays avec des êtres surnaturels et merveilleux.
Très vite, elle me pose des questions : "Qu'est-ce que sont les traditions?", "Pourquoi le livre parle de ça?". Il faut que vous sachiez que notre fille est curieuse, comme beaucoup d'enfants, et qu'on tente toujours, comme beaucoup de parents, de répondre au mieux à ses questions. Elle connait l'état écologique de notre planète, a déjà un bon esprit scientifique et nous parlons de tout un tas de choses comme l'astronomie, l'écologie, la biologie, la protection des espèces animales et végétales, etc.
Elle comprend donc quand l'auteure parle d'harmonie avec la nature et de respect des espèces. Quand je lui parle d'Elana, petite fée de la nature, elle s'identifie donc de suite à elle car elle fait très attention, à sa dimension de petite fille bien entendu, à l'écologie, elle trie les déchets, fait de plus en plus attention à ne pas laisser couler l'eau trop longtemps, ne laisse pas allumé partout tout le temps, et toutes ces petites choses qui aident à préserver notre fragile équilibre. J'ai donc eu l'idée, comme ma fille s'identifiait à la fée, de ne plus appeler cette dernière Elana, mais Solène, cela lui a plu.
Nous arrivons au passage suivant : "Joya était un monde où il était agréable de vivre, ses habitants ne connaissaient pas la peur, la crainte ou la jalousie, tout était en harmonie...". Ma fille est restée sans voix, puis m'a dit "Ca n'existe pas ça maman!" Et je comprends qu'elle ait été décontenancée, car une telle société est utopique; notre fille est aussi au courant des travers de notre société, avec les différents actes de terrorisme qui ont eut lieu depuis sa naissance et le fait que son papa et moi nous nous tenions au fait de l'actualité, il était improbable qu'elle n'en ait pas entendu parler et comme elle se fait tout expliquer, il a fallut choisir les bons mots afin de lui dire qu'elle ne vivait pas dans un monde facile, d'où le fait qu'elle se soit interrogée sur un monde aussi pacifique! Je lui rappelle donc que c'est une histoire, que c'est inventé, que l'histoire sert à l'auteure pour expliquer quelque chose et que ce quelque chose, c'est entre autre le yoga mais aussi l'entraide et le dialogue. Nous retournons donc à l'histoire.
Solène voit alors l'image avec la fée Elana et Emma. Elle n'aime pas la manière dont les personnages sont représentés mais elle aime bien le petit animal plein de couleurs. Par contre, l'autre image de la fée lui plaît.
Quand Emma explique comment est son monde, ma fille me dit que ça ressemble fort à notre Terre et je lui dit que c'est certainement ce que l'auteure voulait figurer.
Par rapport au yoga, Solène ne pose pas de questions, elle connaît déjà, ne serait-ce que parce que je lui en ai déjà parlé mais aussi car son professeur de psychomotricité à l'école en fait avec les élèves. Nous pratiquons aussi les exercices de respiration quand elle a besoin de se calmer d'une émotion trop forte.
Quand arrive la "méchante" de l'histoire, Solène a eu cette réflexion : "pourquoi il faut toujours un méchant?" Et je me le suis demandée, il y aurait bien pu y avoir des aventures dans cet album sans qu'il y ait absolument un méchant, mais bon, c'est le choix de l'auteure et je l'explique à Solène qui comprend.
Ensuite, à part Herlix, qui lui a plu car : "on voit tout de suite maman que c'est pas un vrai méchant!", l'histoire ne l'a plus beaucoup intéressé car il y avait trop de "faut faire ça", " faut pas faire ça", c'est trop comme à l'école elle m'a dit ou quand vous me dites ce qu'il faut ou pas faire, elle n'aime pas vraiment quand un livre veut lui donner des leçons, elle préfère les livres qui aident à comprendre ou qui font rigoler et penser à des choses amusantes. Solène est sérieuse mais elle a besoin d'amusement et la rencontre n'a pas eu lieu entre elle et le livre malheureusement.
Pour les images, dans l'ensemble peu ont retenu l'attention de ma fille. Elle m'a expliqué que les expressions des visages ne correspondaient pas toujours à ce que le texte disait et que ce qu'elle avait préféré, c'étaient les petits animaux et la fée. Nous avons su seulement en fin d'album pourquoi les images nous paraissaient vide, simplement parce que la version papier est coloriable, mais, comme me l'a souligné Solène, quand c'est sur la tablette, ce n'est pas pratique de mettre en couleur, et elle a raison.

Ensuite, me voici seule avec l'album, que je reprends depuis le début bien entendu. La couverture paraît bien vide (mais maintenant on sait pourquoi), c'est déroutant et assez peu engageant, mais comme il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture... Si les dessins auraient pu être étoffés et plus fournis, je regrettes surtout le manque de peps dans le choix des couleurs, c'est assez triste, surtout pour des enfants, ça les attire!
L'introduction est classique des contes. Dès le départ, il y a des redites, quand l'auteure parle d'une part du peuple de Joya qui apprend dès son plus jeune âge à ses habitants qu'il faut respecter les autres et la planète, elle répète la même chose à propos de la fée Elana, mais comme cette fée fait partie du peuple de Joya, même dans la tête d'un enfant, il est clair qu'elle aura été élevée selon les mêmes préceptes, donc je ne vois pas l'intérêt de le répéter; même chose quand l'auteure dut que les habitants ne connaissaient pas la peur, la crainte, etc., ce sont deux notions assez proches, voire similaires, donc pourquoi cette redite?
J'ai beaucoup aimé comment le yoga et la respiration consciente ont été amené dans le conte, c'est assez bien fait et c'est bien expliqué aux enfants, c'est facile d'accès.
Si les méchants n'en sont pas vraiment, ils apportent de la matière au conte afin d'étayer les propos de l'auteure et permettent de mettre en avant l'entraide et la compréhension des autres sans juger les apparences. Ce sont des notions importantes, je regrette seulement le ton quelque peu moralisateur pris par la narration.
J'ai apprécié le petit questionnaire en fin d'album qui permet de voir ce que l'enfant à retenu et aussi de continuer l'expérience avec son enfant en discutant. Les recommandations vont évidemment avec le thème du livre mais je trouve qu'il en manque comme tout ce qui tourne autour de l'eau et de son économie, du fait qu'il existe des personnes qui n'ont pas accès à l'eau, parler aussi de l'électricité serait bien mais aussi parler du fait de ne pas surconsommer ou jeter n'importe quoi n'importe où, il manque énormément de notions à la fin de l'album (ou alors ce sera le sujet d'un autre puisque j'ai cru comprendre qu'Emma allait voyager dans divers endroits). Aborder aussi en fin d'album la solidarité aurait pu appuyer le moment où ils se mettent tous en groupe pour arrêter le feu.
Enfin, les bricolages et les exercices de yogas proposés le sont de manière simple et efficace.

C'est donc un bilan en demi teinte : d'un côté, Solène a aimé une partie de l'histoire mais aurait vu le reste tout autrement et les dessins des personnages humanoïdes lui ont déplu, les petits animaux par contre lui ont beaucoup plu et elle a tenté de les refaire par elle-même ensuite. C'est principalement le fait de se faire faire la morale qui lui a déplu totalement, même si elle comprend pourquoi, et justement parce qu'elle sait le pourquoi du message, elle n'a pas apprécié de se faire "sermonner" par un livre.
De mon côté, je trouve que le message de l'album est très important à faire passer et que l'auteure le fait assez bien passer à quelques détails techniques près. Ce qui ne passe pas, ce sont les illustrations qui, selon moi, devraient être plus enrichies, surtout en version numérique et plus joyeuse au niveau couleurs.

Faites-vous donc votre propre opinion et venez en parler.






jeudi 24 mai 2018

Les chercheurs du temps / Emmanuelle Nuncq


Aujourd'hui, on va parler d'une jeune auteure française, Emmanuelle Nuncq, née en 1984 et très grande amoureuse des lettres; elle a suivi un cursus littéraire à l'Université de Nancy 2; elle a ensuite travaillé pendant quelques années dans une bibliothèque et a ensuite déménagé à Bruxelles pour travailler dans une association de quartier qui s'occupe de jeunes adolescents.
En réalisant mes recherches pour cet article, j'ai découvert le blog d'Emmanuelle, et en même temps, une porte s'est ouverte sur tout un monde, riche en couleurs, matières, diversité; car si elle est auteure, cette jeune femme est également douée pour la couture puisqu'elle crée des costumes (soit reproduisant des modèles historiques, soit en créant totalement le modèle) aux couleurs magnifiques et qui lui donnent une allure tellement ... waouh quoi que j'en suis même un peu jalouse de son talent, j'avoue!
Donc, si je tente de résumer, nous avons ici une jeune femme, très jolie, ayant des doigts de fée, passionnée de littérature et d'écriture, et pleine de vie...
Si vous voulez en apprendre plus sur elle, je vous mets en lien vers son blog en fin d'article (hé! J'ai pas envie que vous quittiez ma page pour aller sur le blog avant d'avoir fini de lire mon article hein, bande de coquins!).

Bibliographie:

"Porcelaines". Paru en 2010 aux éditions Le Manuscrit;

"Bordemarge". Paru en 2012 aux éditions Castelmore dans la collection Romans Adolescents;

Participation à l'anthologie "Semi-Hommes", ouvrage qui rassemble 7 histoires d'auteurs différents et illustrées par 7 dessinateurs différents sur le thème de Tolkien. Paru aux éditions Asgard, sous la direction de Valérie Frances et Denis Labbé. La couverture a été dessinée par Mathieu Coudray.
L'anthologie est composée de:
     - "Ale Wisp Nick" / Pierre Dubois;
     - "Le monstre du Shaerten" / Olivier Peru;
     - "Vous serez Immortelle" / Emmanuielle Nuncq;
     - "Prédatrice" / Mathieu Gaborit;
     - "Quarante-huit pour cent" / Adrien Thomas;
     - "Une surprise de (petite) taille" / Simon Sanahujas;
     - "Babillante babiole" / Nathalie Dau.
Liste des illustrateurs : Mathieu Coudray, Bruno Bucero, Krystal Camprubi, Martine Fassier, Sandrine Gestin, Jérôme Lereculey, Laurence Peguy, David Pellet.

"Les chercheurs du temps". Paru en 2015 d'abord à compte d'auteur (MelleMars éditions) puis republié par les éditions Séma dans la collection Séma'gique en 2017;

"Novalys". Paru en 2015 à compte d'auteur (MelleMars éditions).

"Palimpsestes : tome 1. Impressionnisme". Paru en 2016 aux éditions du Chat Noir dans la collection Black Stream. Couverture illustrée par : Gilles Grimoin;

"Palimpsestes : tome 2. Symbolisme". Paru en 2017 aux éditions du Chat Noir dans la collection Black Stream. Couverture illustrée par : Gilles Grimoin;

"Palimpsestes : tome 3. Anachronisme". Paru en 2018 aux éditions du Chat Noir dans la collection Black Stream. Couverture illustrée par : Gilles Grimoin.

Qu'ai-je pensé du roman "Les chercheurs du temps"?

Tout d'abord, la couverture. D'habitude, je ne m'y attarde pas plus que cela, non que je ne sois pas sensible à l'art qui s'y exprime, mais parce que, généralement, ce n'est pas ce qui va me décider à prendre un roman pour le lire! Ici, j'ai trouvé que cette couverture mettait en valeur les éléments principaux du livre. Elle représente bien aussi le voyage dans le temps avec les rouages. Elle est claire et sombre à la fois. J'ai tout de même trouvé qu'il y avait beaucoup de différence de traitement de l'image entre le professeur et Roxanne sur cette couverture, peut être voulu par l'auteur pour marquer le caractère des personnages? En tout cas, j'ai été interpellée par cette couverture car je me demandais ce qui pouvais bien se cacher derrière et je n'ai pas tardé à le découvrir.
Alors, passons à l'aventure! Je me suis retrouvée en présence de plusieurs personnages; d'abord, Clarence Fertennant, professeur et voyageur dans le temps (rien que ça!). En effet, l'homme a créé des semelles dont le pouvoir est de faire voyager leur porteur dans le temps, autant le passé que le futur. Mais pourquoi voyager dans le temps? Le professeur sélectionne des élèves afin de les emmener avec lui pour étudier.
A ce moment du récit, je me suis demandée pourquoi il faisait cela! Je veux dire, je comprends bien qu'il veut apprendre et donner la possibilité à ses "élèves" d'apprendre directement sur le terrain mais à part avoir directement les réponses réelles, elles ne peuvent pas vraiment servir à ses étudiants car ils ne peuvent dire qu'ils voyagent dans le temps, donc leurs découvertes doivent normalement rester secrètes, donc (et je me répète je sais) ça ne sert pas à grand chose. Mais je pinaille je sais.
Le récit s'inspire beaucoup de la série télévisée "Docteur Who" (c'est l'auteure elle-même qui le dit) et je ne suis pas capable d'infirmer ou non son propos car je n'ai (oh! Honte sur moi!) jamais regardé cette série.
Donc, sur le principe, j'ai un héros qui recrute des élèves, hommes ou femmes dans diverses branches comme l'Histoire, la littérature, etc. et qui effectue des sauts dans le passé afin d'aller se rendre compte sur place de telles ou telles situations, techniques, guerres, ou de rencontrer tels ou tels personnages, ... , et ce n'est pas mal et à ce moment, je m'attends à un récit avec beaucoup de moment Historiques. Dans la majorité du récit, j'ai vu des morceaux de l'Histoire bien décrits, avec des personnages bien construits, une superbe maîtrise des costumes, des décors et des coutumes de l'époque traversée. D'après les descriptions faites, j'avais réellement le sentiment de me trouver à ces endroits et de faire le voyage dans le temps avec les protagonistes MAIS...

... vous l'avez vu arriver le MAIS non?

D'abord, le fait de mettre la fin au début, ou presque. C'est un coup que le lecteur ne voit pas forcément venir et c'est pas mal ... mais cela ne marche pas pour moi. En fait, cela aurait été un vrai coup de génie si ce n'était pas le plus gros paradoxe temporel du roman. Je prends un exemple "random" pour ne pas tout vous spoiler de l'intrigue mais prenez un homme né au 12ème siècle par exemple, faites-le voyager dans le temps et ne plus vieillir pour arriver à notre époque, là, après quelques aventures, il décide de se retirer pour finir ses jours au temps des dinosaures ! Vous me direz : "Oui, et alors?" Je vous répondrai qu'alors, votre personnage se retrouve ancêtre à lui-même et que donc, ben ça  colle pas dans mon cerveau qui veut pas l'accepter (et pourtant vous savez que je lis de la SF, de l'horreur, etc.) mais ça, c'est pas logique dans mon cerveau.
Ce paradoxe ne sera pas le seul du roman mais je ne vais pas plus loin, je vous laisse aller découvrir cela en lisant vous-même le livre.
Ensuite, j'ai regretté qu'il n'y ai pas réellement de quête principale. Car non, il n'y en a pas. Les voyages se font au grès des envies des protagonistes du roman, ce qui n'est peut être pas plus mal car cela a laissé plus de liberté à l'auteure, ce qu'elle a su exploiter car on ne s'ennuie pas du tout dans ce livre et j'ai découvert énormément de choses sur des époques qui m'intéressaient. Mais quand je parle de quête principale, ce qui m'a un peu manqué, c'est un fil rouge, quelque chose qui puisse relier toutes les histoires autre que les personnages récurrents ou le simple fait de voyager dans le temps. Ici aussi, je me pose la question de savoir si je ne lis pas trop de littérature où justement le héros/héroïne doit remplir une quête pour avancer. Après tout, c'est peut être de moi que vient le souci?
Pensez-vous qu'il faille toujours une quête pour qu'un roman soit palpitant?

En ce qui concerne les personnages, il ont une consistance. Le professeur est quelqu'un d'assez guindé, fermé, ayant un passé long et une grande expérience mais on va le voir changer, le vernis va craquer et il va se révéler tout au long de l'aventure. En parallèle, il y a le personnage de Roxanne, le deuxième personnage principal de l'histoire, étudiante à la Sorbonne, qui va partir avec le professeur à la recherche d'écrivains afin d'étayer sa thèse de fin de cursus. Elle est l'opposé de Fertennant et c'est par elle que les changement chez ce dernier vont intervenir. Mais si elle respire la joie de vivre en apparence, elle cache une face sombre que je vous laisse aller découvrir. Cette part sombre a été une bonne surprise à la fin de ce roman.

Ce qui est bien aussi avec le roman, c'est que l'on peut le considérer comme un recueil de nouvelles à propos d'une trame narrative principale. Le fil rouge étant les voyages entre Roxanne et le professeur (sauf pour le premier chapitre en fait, mais bon voilà), on peut prendre un chapitre, le lire et fermer le livre si on veut pour reprendre plus tard car ils se passent dans des lieux différents, à des époques différentes et donc peuvent être lus indépendamment les uns des autres; j'ai trouvé ça bien du fait des nombreux paradoxes temporels qui émaillent le récit, mon cerveau a donc eu la joie de pouvoir décanter chaque chapitres calmement sans vouloir absolument tout connaître d'un coup. J'ai d'ailleurs compris en lisant le mot de la fin de l'auteure car elle y explique qu'à la base le roman est composé de pleins de petites nouvelles écrites indépendamment les unes des autres qui ont été réunies afin de constituer une grande trame finale.

Au niveau du style d'écriture, je l'ai trouvé fluide, les descriptions faites donnent une idée claire des lieux et des personnages mais sans en faire trop. J'ai eu la sensation que l'auteure aimait beaucoup ses personnages mais sans trop les encenser, en leur donnant un caractère très  humain malgré le grand pouvoir qu'ils ont de savoir voyager dans le temps.

Je peux donc vous dire que j'ai passé un très bon moment avec ce livre, je ne me suis pas ennuyée du tout et que je pense lire les autres romans d'Emmanuelle Nuncq dès que l'occasion me sera donnée de le faire.

Enfin, pour terminer, et avant de vous donner le lien du blog de l'auteure, je voulais vous poser une petite question : Et vous, si vous pouviez voyager dans le temps, qui voudriez-vous rencontrer? (Je sais que c'est bateau mais bon). Personnellement, je pense que je voudrais rencontrer tout un tas d'auteurs comme Zola, Poe, Hugo, ... et je vais m'arrêter là mais il y en a tellement d'autres..

Blog de l'auteure : http://emmanuellenuncq.com//index.php?