jeudi 30 juillet 2015

Le triangle de la mort / Jimmy Guieu


Quatrième de couverture:
Dans une auberge de Provence, Gilles Novak observait avec incrédulité son voisin de table dont les mains devenaient transparentes!
Plus tard, participant à la "Croisière de l'Etrange" à bord du Mermoz, il devait se souvenir de cette scène inexplicable. Inexplicable aussi l'apparition de cette île que le ciel et la mer prenaient une étrange coloration jaune. Inexplicable, enfin, le comportement de ces dauphins et l'approche de cette sphère écarlate virevoltant autour du navire, dont toutes les communications radio avaient été interrompues : le Mermoz venait d'entrer dans le Triangle des Bermudes...

J'ai été chercher cette fois dans les vieux livres de mon père, livres que je dévorais déjà en cachette quand j'étais pré-adolescente... Livres qui m'ont fait rêver déjà avant de l'espace, du futur... et qui, même s'ils ont une écriture vieillotte et ont un papier jaunit me transportent toujours dans un futurs fait de conquête spatiale, de voyages dans l'hyper-espace pour aller vers d'autres planètes, d'autres peuples... Seuls ceux qui lisent de la SF peuvent me comprendre et comprendre le plaisir que je peux tirer à parcourir ces lignes.
Toujours une grande satisfaction donc à lire ces auteurs et à succomber à ces héros de l'étrange.

dimanche 26 juillet 2015

Pandemia / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

"L'homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et éliminer le reste. Les microbes sont la solution."
Après Angor, une nouvelle aventure pour l'équipe de Franck Sharko et Luci Hennebelle, renforcée en coulisse par le jeune et courageuse Camille. Et l'enjeu est de taille : la préservation de l'espèce humaine.

Critique:

En finissant le livre, je me suis demandé comment j'allais vous en faire la critique sans faire de spoil... Je me suis donc creusée les méninges et je me dis que je vais simplement vous dire que j'ai été déçue, pas de l'intrigue ou de l'écriture non! Mais par un seul fait qui change tout dans l'histoire et dans les futures aventures éventuelles de Sharko/Hennebelle et consort! Quand j'ai lu ces lignes, j'ai voulu crier NON! Pourquoi? Enfin voilà, si vous l'avez lu, peut être avez-vous repéré de quoi je parle, si pas, ben lisez la totalité des aventures de Sharko (ou rien qu'Angor pour commencer).
D'un autre  côté, vous m'avez eu, Monsieur Thilliez, vous m'avez fait pleurer, bien joué! Il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait passer par autant de sentiments différents.
Il est bien mené, du début à la fin, alors qu'on pourrait s'attendre à des flottements dans le livre, non! il avance toujours, pas de pauses, les indices et les preuves s'accumulent.
Maintenant je me demande une chose : est-ce la dernière fois que l'on entend parler de Sharko et son équipe? Parce qu'il faut bien l'avouer, je vois mal l'organisation de "l'homme en noir" se refaire et, d'un autre côté, je ne sais pas comment l'auteur pourrait encore aller plus loin dans l'horreur et l'inhumain!
Bref, j'ai passé un super bon moment en lisant ces pages et, au milieu de ma lecture, je me suis dit que j'allais essayer d'envoyer un petit questionnaire/interview à Mr Thilliez afin de recueillir son propos au sujet de ses oeuvres. Je vous tiens au courant de tout cela.

lundi 20 juillet 2015

[Angor] / franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Camille Thibault est gendarme dans le nord de la France. Depuis sa greffe du coeur, ses collègues s'inquiètent pour elle. Chaque nuit, elle fait des cauchemars où une femme séquestrée l'appelle au secours. Un rêve tellement vrai, comme un souvenir... celui de son donneur? Camille n'a plus qu'une obsession : retrouver son identité et découvrir quel drame il a vécu...
Au même moment, à une centaine de kilomètres de là, deux employés de l'Office National des Forêts constatent les dégâts des orages violents survenus en ce mois d'août. Dans une cavité laissée par un arbre déraciné, ils croient apercevoir une ombre. L'un d'eux s'approche. Deux yeux presque blancs, dépourvus d'iris, c'est tout ce qu'il aura le  temps de voir avant qu'une main venue des entrailles de la terre ne lui agrippe les cheveux.
Lucie et Sharko sont en train de donner le biberon à leurs jumeaux quand Franck est appelé sur une nouvelle affaire : une femme, victime d'une longue séquestration. Presque aveugle, tant elle est restée dans le noir... sous un arbre. L'enquête prend des proportions inhabituelles lorsque Sharko s'aperçoit qu'à chacune de ses découvertes, il a été devancé par une jeune femme, gendarme dans le Nord...

Mon avis:

J'ai ouvert une première fois ce livre, il y a quelques mois, juste après avoir fermé Atomka et ... je l'avais vite refermé tant il me semblait aller dans les mêmes coins obscurs que ce dernier. Je n'ai pas été séduite par l'appel des ténèbres tout de suite. J'ai donc décidé d'attendre quelques temps avant de recommencer le livre de zéro. 
Bien m'en a pris car je n'aurais pas fini le livre à ce jour sinon! 
Si Thilliez tape toujours dans le mille et est toujours aussi efficace, il y a quelques fautes d'orthographes qui sont passées outre la relecture mais, ce qui m'a le plus déçu de Thilliez c'est une petite erreur, bien humaine, mais qui ne m'a pas échappé : a un moment, Sharko perd sa voiture de location et son téléphone portable dans un marécage, il est fait prisonnier, quelques chapitres plus loin, son numéro de téléphone apparaît sur le mobile de son chef! Comment ce tour de magie est-il possible? Un détail, oui, mais qui m'a frappé car Thilliez est le genre d'auteur à faire attention aux détails justement, pour que tout le puzzle de l'enquête s'imbrique bien.
Mis à part cela, je me suis un peu ennuyée, les personnages n'évoluent pas vraiment, ou plus vraiment, ils sont toujours aussi accros à l'adrénaline, quitte à se mettre en danger. L'apport d'un nouveau personnage et le développement de celui de Nicolas Bellanger m'a plus par contre et me donnent envie d'ouvrir Pandémia le plus rapidement possible.