lundi 28 juillet 2014

Joyland / Stephen King


"Les clowns vous ont toujours fait un peu peur?
L'atmosphère des fêtes foraines vous angoisse?
Alors un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d'orage..."

"Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotions, un superbe King dans la lignée de "Stand by me..."."

Le livre est écrit à la première personne et le héros est un jeune homme de 21 ans, universitaire qui décide d'aller travailler à "Joyland" afin de pouvoir payer ses études... Arrivé là-bas, il se lie d'amitié très vite avec les autres jeunes de son équipe, dont deux en particulier et les forains du parc, venant pourtant d'un milieu très fermé, l'apprécient beaucoup.
Sa vie basculera quand sa petite amie le larguera et quand une histoire de fantôme dans le manège de l'horreur du parc l'obnubilera, au point de mettre sa vie en jeu...

Critique: 
Que dire... je suis une grande fan de Stephen King, il est un des auteurs que je lis depuis la fin de mon enfance et le début de mon adolescence, l'un de ceux qui a réussit à me faire frissonner de peur sans pour autant que je sois capable de délier mes doigts du livre ou de lever mes yeux des mots écrits sur les pages... L'un des maîtres de l'horreur qui a su faire siennes ses pires craintes, ses peurs les plus enfouies pour les mettre à jour dans des histoires, et je pense que c'est ce qui fait son succès, il joue avec les craintes les plus basiques, animales...
Mais, car il y a un mais pour cet ouvrage, je l'ai apprécié mais je n'ai pas frissonné. L'accroche en quatrième de couverture m'a d'ailleurs paru presque être une publicité mensongère tant la terreur n'était pas présente pour moi. Je me suis demandée pourquoi et j'ai une ébauche de réponse : le personnage de Devin n'est pas autant travaillé que dans les autres romans que j'ai lu de Stephen King, ses ressentit sont lourds, prévisibles, trop prévisibles, il n'est pas comme dans les autres romans, pas vraiment insaisissable, pas mystérieux. L'intrigue est réchauffée je trouve, l'histoire d'une serial killer et de jeunes filles... Le dénouement prévisible depuis la moitié du roman, du moins pour l'auteur des crimes, quelques pages avant que cela n'arrive pou le final sur la grande roue (je ne dévoile rien, tout est en quatrième de couverture!).
Le seul personnage qui m'a parut travaillé fut le jeune garçon, Mike...
Alors oui je veux bien avouer que j'ai lu quasi tout de Stephen King et qu'il a fait le tour de beaucoup de sujets, que le lieu de l'intrigue, un parc d'attraction, a déjà été utilisé dans d'autres de ses romans (notamment "Le talisman des Territoires", le jeune garçon ayant des pouvoirs paranormaux, etc. tout cela a déjà été travaillé maintes et maintes fois mais ici, je n'ai pas trouvé la part horrifique qui glace le sang, qui fait que vous êtes en train de lire et votre coeur saute un ou deux battements! Je n'ai absolument pas eu cela et pire, j'ai trouvé que, pour faire un effet quelconque sur le lecteur, il faudrait que ce dernier soit transformé en spectateur de cinéma, donc qu'il y ait une adaptation car elle serait plus parlante que le livre et ce, même en déployant toute mon imagination qui est, vous pouvez me croire, plus que fertile...
C'est donc une amère déception que ce livre que je garde car je veux que ma collection de King soit complète mais que je ne relirai certainement pas (je ne veux pas dire jamais...).
Je donne donc un 4/10 à ce livre, car les personnages sont bien détaillés, le lieu de l'intrigue est bien décrit, il y a force détail sur l'intrigue mais, encore une fois, la sauce n'a pas pris selon moi! Que cela ne vous empêche pas de le lire et de confronter votre avis au mien en commentant cet article, je n'ai pas la science infuse et un autre point de vue pourrait me faire réviser ma copie.

dimanche 20 juillet 2014

Poppy Wyatt est un sacré numéro / Sophie Kinsella




Synopsis:
Grosse tuile pour Poppy Wyatt : alors qu'elle doit dîner dans quelques heures avec son futur mari Magnus et les terrifiants parents de ce dernier, pas moyen de retrouver sa bague de fiançailles Et une cata n'arrivant jamais seule, on vient de lui voler son téléphone
Mais miracle : là, dans une poubelle, un portable! En un rien de temps, Poppy reprend les choses en main  sauf que Magnus est aux abonnés absents, tout comme Lucinda, l'organisatrice du mariage, et que le vrai propriétaire du téléphone, Sam, reçoit d'étranges messages
Et cette fichue bague qui reste introuvable!

Il est un fait que tous connaissent dans mon entourage et que vous aurez tôt fait de constater au fil de mes critique, je suis fan de Sophie Kinsella (également connue sous le pseudo de Madeleine Wickham), je lis tout ce qu'elle écrit.
Mais ici, je dois bien avouer que quand j'ai commencé le livre, j'ai été un peu décontenancée, voire déçue car c'était un peu du déjà vu, une jeune femme, un peu fofolle, idéaliste et parfois décalée qui se retrouve dans un imbroglio infernal et drôle à la fois, il faut bien l'avouer...
Jusque à peu près les trois-quart du livre, je me suis ennuyée. Ce n'est que lorsque l'on a dépassé ce qu'on appelle le climax en littérature (le point où l'intrigue est sensée être arrivée à son paroxysme) que j'ai éprouvé un certain intérêt pour ce que je lisais mais pas totalement; il m'a fallut attendre d'en venir aux trois derniers chapitres pour vouloir savoir la suite, pour avoir envie de continuer à lire et je dois dire que cela est rare avec cette auteur.
Dès le départ et même si l'écriture se passe à la première personne, on pourrait penser que Sophie Kinsella n'aime pas son héroïne, qu'elle veut la dévaloriser et il faut attendre d'arriver à la fin du livre pour comprendre pourquoi.
Il y a un peu de suspense vers la fin du livre mais même la perte de la bague n'est pas un suspense en soi!
L'écriture est comme d'habitude simple et claire.
Je donnerais un 5/10 pour le livre.

samedi 5 juillet 2014

Emily Giffin / [Tu m'aimes toujours?]

Voici un livre de la collection Piment de Belgique Loisirs.

Synopsis : A peine la question posée, je commence à y répondre moi-même. Je refuse d'endosser la moindre responsabilité dans son infidélité et pourtant je ne peux nier que les choses ont changé entre nous. J'ai changé. De bien des façons, je ne suis plus la femme qu'il a épousée. Je me remémore les récentes accusations de Nick, tout comme les remarques de ma mère. Je ne suis jamais plus heureuse; au fil du temps ma passion s'est émoussée; je me focalise sur des détails sans importance...
Qu'est-ce qu'elle lui donne  que je n'ai pas?

Ce genre de roman ne reste jamais très longtemps dans ma mémoire, d'une part car je lis énormément et que seuls les livres qui m'ont épatés le restent en tête et d'autre part parce que je ne suis pas trop fan de roman parlant de vie de couple.
J'aime les livres comme ceux-là quand il y a une bonne dose d'humour, ce dont ce livre n'est pas totalement dépourvu mais à très petites doses.
Les personnages ne sont pas forcément attachant à part le petit Charlie... enfant "victime" de ce livre.
L'épouse est plus que geignarde, se plaignant de choses qui arrivent, pour la plupart, par sa faute, l'autre femme va sciemment dans le piège de la séduction d'un homme marié qui a besoin d'aventure.
C'est donc un roman d'un triangle amoureux provisoire dont la fin est plus que probable dès le début.
La psychologie des personnages est lisible dès le départ, sauf peut-être pour Nick, le mari; de plus, je trouve qu'elle n'est pas poussée, on reste fortement en surface avec la plupart des protagonistes, à part Valérie qui s'étend de long en large sur son ressentit; Pour Tessa, on pourrait croire également que sa psychologie est travaillée mais on reste dans la superficialité de ce qu'elle ressent, ses plaintes sont toujours les mêmes et elle se remet rarement en question.

Je ne relirai certainement pas ce livre même s'il ne faut jamais dire jamais...

5/10 donc un résultat mitigé.