vendredi 31 octobre 2014

La forêt des ombres / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sr le point de réaliser un rêve vieux de 25 ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se mit aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...

Critique:

J'ai encore une fois plongé dans les méandres glacées de l'horreur, dans les sombres recoins de l'âme humaine dans ce qu'elle peut présenter de plus torturée!
Quel moment passé à lire ces lignes, à frissonner avec les personnages, à avoir peur pour eux, avec eux.
Seul bémol de l'écriture de cet auteur qui me plaît de plus en plus : la fin trop prévisible bien longtemps avant le point final et même le climax de l'intrigue, et donc une légère déception de ce point de vue.
Pour le reste, Thilliez a une écriture aussi précise que de la chirurgie neurologique et il fait chaque fois une incursion plus profonde dans la folie humaine.
Je donne un 8.5/10 à ce roman et attends avec impatience de vous lire en commentaires pour connaître vos avis sur cette lecture et cette critique.

jeudi 30 octobre 2014

22/11/1963 / Stephen King


Quatrième de couverture:

"Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'histoire. Le 22 novembre 1963, le Président Kennedy était assassiné à Dallas. A moins que..."

Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pas pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.

Critique:

Avec ma dernière lecture d'un Stephen King, "Joyland", j'étais un peu refroidie, j'avais peur d'être de nouveau déçue. Ce n'est pas particulièrement parce que l'auteur ne fait plus dans l'horreur pure mais plutôt parce que j'avais le sentiment qu'il s'essoufflait  et perdait son don d'hypnotiser le lecteur...
J'ai beaucoup aimé lire ce roman, il est très bien conçu, l'idée est bonne et l'histoire se déroule bien, l'action par contre est tirée en longueur je trouve, j'ai eu parfois le sentiment de "remplissage"...
Ce qui m'a fait du bien, c'est de retrouver la griffe bien connue de l'auteur, le fait de trouver par-ci par-là des références aux autres de ses romans, des références que seuls ceux qui l'ont lu dans sa globalité peuvent reconnaître. J'ai aussi retrouvé l'auteur qui tient le lecteur dans le doute sur l'épilogue jusqu'à la fin et pour ça je vous dis MERCI Mr King, enfin je vous ai retrouvé!

Pour une note, j'ai longuement hésité, sanctionner ou pas le "remplissage" ou privilégier le côté original du livre et j'ai donc tranché pour un 8/10.

J'attends avec impatience vos commentaires et réactions sur le sujet!

vendredi 17 octobre 2014

Danse, danse, danse / Haruki Murakami


Quatrième de couverture :

"Il faut danser. Danser tant que la musique durera."

Critique:

Il est toujours difficile d'entrer dans l'univers de Murakami, et plus particulièrement dans ce livre-ci si on a pas lu au préalable "La course du mouton sauvage", sorte d'introduction à ce roman où le personnage principal est présenté.
Les cent premières pages me sont pénibles, j'ai envie de l'arrêter une nouvelle fois, j'avais déjà tenté de le lire quelques mois avant... Mais l'action à l'air de démarrer à la page 100 environ. Je tente de continuer ma lecture, bien décidée à en venir à bout, je n'abandonne quasi jamais un livre, je pense vous l'avoir déjà dit, c'est un défi pour moi et un point d'honneur que je me suis fixée.
Enfin, je rentre dans le monde de l'auteur, ce monde où le réel et le surnaturel se fondent en une seule réalité.
Je crois que la principale difficulté des phrases des romans de Murakami viennent de la traduction; pour m'intéresser de près au japonais car j'aime tout ce qui concerne le Pays du Soleil Levant, je sais que parfois il est des locutions toutes faites pour lesquelles il est difficile de trouver une corrélation dans une autre langue, tout comme il en existe dans toutes les langues. 
Cet auteur est fantastique, il écrit comme il parle, il captive son public d'une manière ou d'une autre mais il faut toujours observer une règle quand on le lit, du moins, je le pense, il faut se laisser porter, vouloir entrer avec lui dans le monde qu'il crée sous nos yeux car autant il est prolifique en matière d'originalité, autant je trouve qu'il saute parfois du coq à l'âne dans ses histoires, on passe d'une action à une autre sans rapport l'une avec l'autre, c'est déroutant mais aussi amusant.
Je me demande ce que donnerai la lecture de ce livre en langue originale!
Pour cette histoire, que j'ai beaucoup apprécié, j'ai néanmoins quelques remarques : le dénouement est très (trop) prévisible, on le voit venir à des kilomètres... et je trouve qu'il y a beaucoup de choses non expliquées dans ce roman, des personnages qu'il semble avoir abandonné en cours de route, dont on ne sait plus rien alors qu'ils faisaient partie de l'intrigue principale... Ou alors les garde-t-il pour un autre roman? A suivre donc mais je donne globalement une note de 8.5/10 pour ce roman.

L'avez-vous lu? Aimez-vous le style de Murakami? Lisez-vous d'autres auteurs japonais ou asiatique? Pouvez-vous m'en conseiller? Merci d'avance et à la prochaine critique.

Puzzle / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Accepteriez-vous de mourir ... dans un jeu?
Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom : Paranoïa.
Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu.
Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 :L'un d'entre vous va mourir.
Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir.
Paranoïa peut alors réellement commencer...


Critique :

Un roman des plus palpitant, capable de faire douter le lecteur, peut être pas tout le temps mais on finit par ne plus savoir sur quel pied danser.
Une histoire qui, quand on a commencé à la lire, on ne la lâche plus, il est très difficile de fermer le bouquin, même pour aller dormir et tant pis pour les heures de sommeil en retard car de chapitres en chapitres, on veut savoir, il faut savoir la suite. Je peux dire que cet auteur sait bien manier le suspense et sait très bien jouer avec les nerfs de ses lecteurs.
Je peux désormais dire que je suis fan de cet auteur et que je vais lire le reste de ses écrits.
Le seul petit point noir est que la fin est plus ou moins prévisible et un peu abrupte, téléphonée même mais, pour le reste, c'est un roman que je vous recommence.

Je donne la note de 9.5/10
Qu'en avez-vous pensé? A la lecture de ma critique, avez-vous envie de lire?

vendredi 3 octobre 2014

Pomme S / Eric Plamondon



D'habitude, les livres documentaires romancés, surtout sur le monde des sciences et de l'informatique, ne me passionnent que moyennement et je dois bien avouer que j'ai été un peu déçue quand j'ai vu celui qui m'avait été attribué (que j'avais coché par curiosité mais sans plus).
J'ai néanmoins bien vite changé de fusil d'épaule car ce n'est pas un documentaire classique que l'auteur nous propose là mais plutôt une histoire, racontée de manière originale sur les débuts de l'informatique et les ramifications que ces débuts ont pu avoir dans l'histoire des sciences avec la création d'inventions telles que la lampe électrique, etc. Comment toutes ces petites choses du passé et grandes aussi ont fait que d'autres choses sont nées. Il traite bien du développement d'IBM, d'Apple, etc. mais de manière telle qu'on ne peut que lire les chapitres les uns après les autres. Cet auteur réussit à mêler historique public et personnel, sciences,..., tout en paraissant raconter une histoire continue et cohérente. J'ai bien envie de lire les deux premiers opus de la série dont Pomme S est le troisième tome.
Une dernière chose que j'aimerais ajouter est qu'avec son style d'écriture, même les détails techniques deviennent intéressants.
Je donne une note de 9/10 à ce livre.

A vous, comment avez-vous trouvé ce livre? Le lirez-vous?

mercredi 1 octobre 2014

Ma voisine, cette garce / Emmanuelle Moreau



Quatrième de couverture:
Jalouse, Audrey a décidé de faire de la vie de Rachel un enfer. Et rien, ni personne, ne semble pouvoir l'en empêcher...
Elle se met à guetter les allées et venues de sa voisine. Quand elle la sait prête à sortir de l'immeuble, elle prépare une bassine d'eau. Elle la vide sur sa tête et l'entend avec jubilation remonter chez elle pour se changer. Lorsqu'elle l'aperçoit dans la rue en train de rentrer chez elle avec sa poussette double, elle brave le flot des voitures pour arriver avant elle au pied de l'immeuble : elle macule d'huile la poignée de la porte d'entrée...

Critique:
Le livre est un petite format qui est vite lu;
Il est intense  en sentiments du début à la fin, le lecteur est pris dans le texte et doit absolument prendre parti, personnellement, j'ai pris le parti de cette pauvre Rachel qui subit les assauts de haine de sa voisine.
Il n'y a pas réellement de suspense pour un livre classé "piment" chez Belgique Loisirs. On dirait un vaudeville.
J'ai eu un sentiment d'urgence tout au long de ma lecture, urgence pour l'auteur d'en finir au plus vite avec son récit...
C'est un roman classique dans sa construction, l'auteur installe le lieu, présente ses personnages, met en place la situation conflictuelle, arrive au climax qui dure un temps certain puis le dénouement.
Du point de vue de l'écriture, l'auteur présente ses personnages de telle manière qu'on a l'impression d'une prise de parti pour Rachel! Personnellement, Audrey Nichelong m'a donné des envies de meurtres dès le début puis, j'ai ressenti un peu de pitié envers elle.
J'ai également ressenti le roman comme étant une sorte de pamphlet envers une certaine politique ayant eut cours en France il y a quelques temps en ce qui concerne les logements et la police.
En bref, j'ai apprécié lire ce bouquin mais je ne pense pas le conseiller fortement ou le relire un jour.
Ma note est de 6.5/10

Et vous, si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé?

La chambre des morts / Franck Thlliez




Quatrième de couverture :
Imaginez...
Vous roulez en pleine nuit avec un ami, tous feux éteints.
Devant vous,  un champ d'éoliennes désert.
Soudan le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. A ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros, à portée de la main.
Que feriez-vous?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L'amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom... La Bête.

Critique:
Ce roman est tout simplement palpitant, prenant, aspirant, terrifiant.
Il fouille dans les peurs et le dégoût de l'être humain.
En le lisant,  on plonge au plus profond de l'obscurité, de la folie et on atteint le summum de l'horreur, de ce que l'être humains à de plus inhumain.
C'est un roman qui se lit d'une traite, qui se ressent pleinement et dont on ne sort pas indemne.
De plus, le suspense est bluffant  et il y a longtemps que je m'étais fait avoir par un auteur de cette façon.
Tout est minutieusement dosé dans ce roman, ce qui me fait lui donner une top note de 10/10.

Maintenant, à vos commentaires, qu'en avez-vous pensé? Avez-vous frissonné?