vendredi 26 décembre 2014

Le cycle de l'homme et de la vérité / Maxime Chattam

L'intégrale: volume 1 et volume 2.


Quatrième de couverture :

Toutes les victimes se croyaient à l'abri du chaos.
Exactement comme vous!

Critique:
C'est dans un rythme haletant que je commence mon premier livre de Chattam; Après en avoir longuement entendu parler et surtout avoir lu les critiques vantant ses mérites de romancier à suspense, j'ai bien dû m'y mettre!
Et ce n'est pas une déception, il sait toucher le lecteur, avec des armes faciles mais c'est inratable!
Dès le départ, on ne peut qu'être intrigué et apeuré à la fois par l'expérience que va vivre Yael. Le besoin de tourner la page est pressant, les yeux s'agrandissent d'horreur et vite on veut trouver une connexion Internet pour vérifier ce qui est dit!
Ce qui est effrayant, c'est que tout est vérifiable, et surtout, c'est de voir à quelle vitesse on s'est laissé "emprisonner" par nos dirigeants qui ont mis des puces électroniques partout, pour que nous soyons quasi sous contrôle, bien pratique! Je peux vous dire que je ne regarde plus une puce Rfid de la même manière!
J'ai vraiment aimé et je pense continuer à lire cet auteur pour voir dans quel sens il va aller.
Je donne un 8/10.

mardi 9 décembre 2014

Vertige / Franck Thilliez






Pourquoi???

Critique:

Je suis devenue accro à cet auteur, j'aime sa manière d'aller au fond de ce que peut être l'être inhumain, au plus profond de la psychologie et de la psychiatrie...
Ici, j'ai été un peu déçue car j'ai bien vite identifié où l'auteur veut en venir mais je veux bien le lui pardonner car la manière dont il relate les faits est tellement réaliste, qu'elle m'a fait trembler de froid et d'effroi.
Un 8/10 très mérité.

Inferno / Dan Brown


Quatrième de couverture:

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard se réveille en pleine nuit à l'hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n'a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence? D'où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s'enfuit avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu'il uiest en possession d'un message codé créé par un éminent scientifique - un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n'a d'égale que sa passion pour l'une des oeuvres de Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.
Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à  travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l'ultime création du scientifique - véritable bombe à retardement - dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.

Critique:

Il n'y a pas à dire, malgré une connaissance de sa technique d'écriture, ben il arrive encore à m'avoir. Je me suis posée beaucoup de questions par rapport à notre humanité, notre propension à remplir la terre de plus en plus d'humain, d'appauvrir de plus en plus le sol et de voir notre terre mourir à cause de nous! C'est un débat éthique mais il devrait en être plus souvent question je pense.
Dans cet imbroglio de faits, les descriptions des lieux mythiques sont toujours aussi bien faites et donnent vraiment envie d'aller les visiter...
Le lecteur n'a pas le temps de souffler, de reprendre ses esprits, comme dans quasi tout ses livres, l'action est menée tambour battant. Mais à la fin, cette technique d'écriture, toujours et encore utilisée pourrait nuire à l'auteur je pense car elle devient lassante.
Il m'a quand même eut à la fin, je ne m'attendais pas à ça.
Je lui donne un 7.5/10

jeudi 20 novembre 2014

Petits meurtres en ligne / Valérie Gans


Quatrième de couverture:
Dans la vraie vie, Jayne et Gordon s'ennuient. Elle est traductrice, grasse et mal dans sa peau. Lui est représentant en informatique, insipide et mou. Leur mariage se délite, lentement mais sûrement...
Sur Second life, un univers virtuel où chacun se crée le personnage qu'il rêve d'être et dans lequel elle bascule peu à peu, Jayne est Vénus Hilltop. Superstar de la cuisine, elle file le parfait amour avec Aleksander Munroe, superflic magnifique... Jusqu'au jour où elle se trouve dans la ligne de mire d'un serial killer qui empoisonne ses victimes avant de les couper en morceaux.
Aleksander et son équipe arriveront-ils à mettre la main sur l'assassin avant qu'il trouve Vénus et la tue?
Une intrigue haletant, dans un monde imaginaire où tout est possible... y compris de ressusciter.

Critique:
Le sujet est déroutant, bien dans l'air du temps où les gens passent leur temps derrière leur PC dans des vies qui ne sont pas les leurs, pour échapper au quotidien, à la réalité, aux problèmes...
Mais si le sujet paraît original et aurait pu faire de ce roman quelque chose d'agréable à lire, il n'en n'est rien!
Les personnages sont plus que plats, aussi plats que les pixels dont ils sont fait! Pas de personnalité, la psychologie est basique. Jayne est une fille qui hait sa vie et se réfugie dans un métavers pour oublier. Les personnages connexes ont encore moins de formes, ils sont là pour agrandir le nombre de personnages, pour faire diversions et agrémenter l'histoire.
Un débat pourrait éventuellement ressortir du roman : tuer dans un métavers est-il tuer? Comment peut-on sanctionner une personne qui tue une autre personne dans un jeu si la règle de départ le lui permet? Bonne question! Mais c'est la seule qui ressortirait de ce roman car l'enquête est un imbroglio de situations grotesques, devient tellement compliquée au fil des pages que l'on s'y perd et on sent que l'auteur veut lui donner de l'importance mais n'arrive qu'à embrouiller encore plus le lecteur. Les dialogues sont une catastrophe et l'histoire se termine en eau de boudin!
Bref, je ne pense pas relire un bouquin de cet auteur car je me suis ennuyée du début à la fin.
Je donne malheureusement une note de 2/10 à ce livre.

Deuils de miel / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:
Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là.
Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur ... et la sienne.

Critique:
Si il y a bien une chose que cet auteur n'a pas encore fait depuis que je le lis, c'est me décevoir; Et même si ce roman-ci est plus lent au démarrage, l'enquête s'accélère au fur et à mesure pour devenir une vraie course contre la montre aux 3/4 du roman. Il a toujours le détail, la scène qui laisse le lecteur sur place, devant parfois relire le passage pour faire que l'on a plus envie du tout de lâcher le livre jusqu'à la fin car il faut savoir.
J'ai été particulièrement touchée dans ma propre phobie dans ce roman (phobie que je garde secrète pour ne pas dévoiler l'intrigue) et je dois bien avouer avoir frissonné de longs moments...
Ma lecture fut épicée de surprises et de terreurs tout du long, c'est toujours quand je pense qu'il ne saura pas m'avoir, qu'il a déjà tout fait qu'il me surprend encore et me prend à revers, c'est ce que j'aime chez un auteur, qu'il me surprenne!
Le seul bémol est toujours ce personnage de Sharko qui est flic / blessé / super-héros, ça me barbe un peu à la fin mais bon, je sais que je vais encore le relire puisqu'il fait partie de la quadrilogie que je vais commencer ensuite ^.^
Je le recommande chaudement aux amateurs de sensations!
Note de 9.5/10

L'éternité interrrompue / Jean-Pierre Vanden Bosch




Quatrième de couverture:
" Le vieux Khalil, guide agréé de la nécropole thébaine, conduisait ses touristes sur le chemin du retour. Sagement réuni, son troupeau trottait à ses côtés. Ils approchaient d'une autre tombe, la dernière, quand soudain, l'assaillit un doute, cette inquiétude irraisonnée, dérangeante, qui vous soulève l'estomac comme une nausée. Il compta ses brebis. Il en manquait une!
Le vieil homme revint en hâte sur ses pas, pour constater qu'il n'avait pas verrouillé la porte de l'hypogée. Il dévala l'escalier aussi rapidement que le lui permettaient ses pauvres jambes et la demi-obscurité entretenue par de chétives ampoules, enfila le couloir, traversa le vestibule, la chapelle, et déboucha en trombe dans la salle funéraire.
Là, il s'immobilisa, pétrifié. Il poussa un hurlement de terreur et se sauva, plus vite encore qu'il n'était accouru."
(extrait du livre)

Critique :

Il est des livres sur lesquels on est heureux que le hasard vous fasses tomber; je regarde tous les 15 jours dans le bac des élagués de ma bibliothèque et, souvent je repars avec un livre au minimum. Cette fois-là, j'avais pris ce livre et j'en suis bien contente car j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire d'un auteur bien de chez nous.
Je ne vais pas dire que c'est un grand prix littéraire mais c'est un petit bijou d'imagination, j'ai trouvé l'histoire entraînante et intéressante dans le sens où elle mêle Histoire et histoire, fantastique et réel.
J'ai passé un agréable moment avec ses personnages, hauts en couleur et aux âmes presque palpables; leur psychologie y est bien dessinée, bien cernée.
Le roman est assez court et bien qu'il y ait quelques répétitions au fil de l'histoire, les anecdotes historiques sont bien placées et judicieusement utilisées. Pour les passionnés de l'Egypte des pharaons, c'est une petite trouvailles.
Je lui donne une note de 8/10.


mardi 11 novembre 2014

Vengeance en Prada : le retour du Diable / Lauren Weisberger



Quatrième de couverture:

Cela fait dix ans qu'Andréa Sachs a démissionné du magazine "Runway", dix ans qu'elle a plaqué Miranda Priestly et ce job d'assistante pour lequel "des milliers de filles se damneraient". La papesse de la mode et ses satanées exigences ont eu raison de sa détermination. Depuis, Andy et Emily, son ex-collègue et ancienne ennemie jurée, ont joint leurs forces pour fonder un magazine de mariage haut de gamme, "The Plunge", devenu la référence incontournable. Eh oui, la roue tourne! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais, bien qu'elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et "The Plunge" lui fait envie. Autant dire qu'elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir...
Le diable est de retour, plus infernal que jamais!

Critique: 
A lire cette quatrième de couverture, on pourrait croire que Miranda va en faire voire de toutes les couleurs à l'héroïne, qu'elle va recommencer avec ses incessantes demandes plus farfelues les unes que les autres, etc. Mais RIEN, je n'ai trouvé que quelques référence au tyran et, des plus discrètes selon moi! Le tyran n'est pas celle que l'on croit dans cet opus...
J'ai eu, tout au long de ma lecture, l'impression exaspérante de passer sans cesse du coq à l'âne, d'une chose à l'autre.
Le premier tome m'avait vraiment plus et je pense que parfois il vaut mieux s'en tenir à un seul tome qui a bien fonctionné (et qui a été adapté) qu'écrire un deuxième tome et se planter, le mot est fort mais c'est le seul qui m'est venu naturellement à l'esprit!
L'histoire est plate, un couple qui se marie, une jeune femme qui a été traumatisée par son ancienne patronne et fait une fixette sur elle, reconvertie dans un autre magazine qui marche bien elle se retrouve face à sa pire peur, Miranda Priestly, qui veut racheter le magazine! Oui et?
De vengeance, à part celle de vouloir leur piquer le magazine pour en faire ce qu'elle veut, ben je n'ai rien vu d'autre! 
J'ai par contre eu l'impression de lire un bloc d'annonces pour une kyrielle de marques ou de stars, ça oui!
En plus du fait que l'histoire ne m'a aucunement passionné, j'ai eu tout le loisir de pouvoir remarquer les nombreuses fautes de grammaires parsemant le livre.
La fin est abrupte, comme si il fallait finir vite!
Bref, cela ne me plaît pas de démolir un livre ainsi mais j'ai été franchement déçue! Je suis contente d'avoir loué ce livre et non acheté le livre.
Un point positif néanmoins, avoir pu voir comment l'auteur voulait faire évoluer ses personnages, même si, au final, j'ai été déçue du résultat.

Je donne un 3/10.

Et vous, qu'en avez-vous pensé? Pensez-vous que je suis trop dure?

7 histoires du soir racontées par la famille Pluche : il était un petit tome orange / Gerard Moncomble



Ce livre m'a été envoyé par le site Babelio dans le cadre d'une opération "Masse critique", mon rôle étant de le lire et de le commenter, voici ce que j'en ai pensé:

L'ouvrage est d'un format pratique, ni trop grand, ni trop petit et il est facile pour les petits bouts de le tenir (ma fille qui a 15 mois s'en sort très bien!).
Sa couleur orange vif attire l'oeil, surtout des petits, mais il plaît aussi à la maman que je suis et la couverture est attrayant dans la manière dont est représenté le tableau de la famille Pluche.
L'histoire d'introduction est imaginative et bien trouvée, elle constitue un beau prologue pour la suite. Les contes qui suivent sont originaux à la fois dans le choix de leurs provenances, des légendes qu'ils racontent et dans la manière dont ils sont racontés.
Les illustrations de chaque contes sont belles et simples.
Le parent peut décider de conter lui-même, de mettre en route les vidéos de contes (via QR code ou sur le site Internet) ou encore d'accompagner un enfant plus grand dans sa lecture.
J'ai particulièrement apprécié le fait que le livre soit réalisé avec des fibres recyclées.

Ma fille a aimé les histoires car j'ai bien vu qu'elle les écoutait attentivement mais elle a moins aimé la version enregistrée.
Je pense que je vais essayer de trouver les autre ouvrages de la collection.

Train d'enfer pour Ange rouge / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l'objet d'une mise en scène défiant l'imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l'emmener au coeur de la nuit, loin, beaucoup trop loin...

Critique:

Avec "La forêt des ombres", je pensais avoir touché le fin fond des ténèbres de l'inhumain mais je me trompais lourdement car l'auteur descend encore d'un degré dans la folie.
Ce livre, c'est le mal pur qui y est décrit. Il m'a bluffé encore une fois, je n'ai pas découvert le coupable avant la toute fin, lors de la révélation, j'étais totalement à côté de la plaque niveau suspect...
Le rythme est plus que soutenu, de chapitres en chapitres, ce n'est que parce que mon bébé me réclame souvent et qu'il faut bien dormir parfois (surtout quand on est parents) que je fermais le livre pour reprendre le lendemain dès que je le pouvais. L'angoisse est présente dans tout le livre, oppressante...
Un seul bémol pour moi, le côté "flic / super-héros / blessé de la vie" qui forme la personnalité de Sharko C'est le seul point décevant du roman selon moi.
Je lui donne une note de 9/10.

Et vous? L'avez-vous dévoré?

mardi 4 novembre 2014

Enfin la vérité sur les contes de fées / Murielle Renault & Treize minutes / Nicolas Rey ou les deux versants d'une même histoire...


Quatrième de couverture:
Pour Marion, il y a le travail, les fêtes et les amis.Il y a aussi Antoine et Simon, ses deux candidats au titre de prince charmant. Mais Marion ne veut plus croire aux contes de fées, les princes charmants lui en ont trop fait baver...

Critique:
En lisant le début du roman, je vois une note d'un autre auteur, il explique brièvement que le roman que je tiens entre les mains est la version féminine d'un roman qu'il a lui-même écrit dans le passé; cet auteur est Nicolas Rey et le roman dont il parle est "Treize minutes".
Je lis donc le roman de Murielle Renault, il est noir, tranchant, vrai mais j'ai le sentiment, tout au long de ma lecture qu'il me manque des éléments, et me voilà à refermer le livre après le point final en étant persuadée que je ne pourrai me faire un véritable avis sur celui-ci que quand j'aurais trouvé et lu "Treize minutes", je pars donc en recherche et reviens vers vous lorsque j'aurai comblé cette lacune...



Quatrième de couverture : Treize minutes, c'est le temps dont va bénéficier Simon pour rater sa vie au sein d'une chambre à l'accueillante obscurité. Auparavant, le jeune homme aura zappé son avenir professionnel, trinqué à l'horreur économique et navigué en plein mensonge jusqu'au dernier naufrage. Entre une amitié excessive, quelques déviances et lâchetés sans excuse, Simon, déjà fatigué de vieillir, regardera sa chute s'effectuer comme d'autres jettent un oeil sur un film de série B.

Critique:
voilà, je l'ai enfin loué et lu ce pendant masculin. C'est intéressant de voir comment les versions féminine et masculine diffèrent l'une de l'autre, comment on peut voir que ben oui, les hommes et les femmes ne viennent pas de la même planète...
Ce n'est pas de la haute voltige littéraire, c'est même une histoire plutôt plate si on regarde bien mais elle fait passer le temps et donne à réfléchir sur le sens que l'on donne aux choses que l'on soit homme ou femme.

vendredi 31 octobre 2014

La forêt des ombres / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sr le point de réaliser un rêve vieux de 25 ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se mit aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...

Critique:

J'ai encore une fois plongé dans les méandres glacées de l'horreur, dans les sombres recoins de l'âme humaine dans ce qu'elle peut présenter de plus torturée!
Quel moment passé à lire ces lignes, à frissonner avec les personnages, à avoir peur pour eux, avec eux.
Seul bémol de l'écriture de cet auteur qui me plaît de plus en plus : la fin trop prévisible bien longtemps avant le point final et même le climax de l'intrigue, et donc une légère déception de ce point de vue.
Pour le reste, Thilliez a une écriture aussi précise que de la chirurgie neurologique et il fait chaque fois une incursion plus profonde dans la folie humaine.
Je donne un 8.5/10 à ce roman et attends avec impatience de vous lire en commentaires pour connaître vos avis sur cette lecture et cette critique.

jeudi 30 octobre 2014

22/11/1963 / Stephen King


Quatrième de couverture:

"Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'histoire. Le 22 novembre 1963, le Président Kennedy était assassiné à Dallas. A moins que..."

Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pas pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.

Critique:

Avec ma dernière lecture d'un Stephen King, "Joyland", j'étais un peu refroidie, j'avais peur d'être de nouveau déçue. Ce n'est pas particulièrement parce que l'auteur ne fait plus dans l'horreur pure mais plutôt parce que j'avais le sentiment qu'il s'essoufflait  et perdait son don d'hypnotiser le lecteur...
J'ai beaucoup aimé lire ce roman, il est très bien conçu, l'idée est bonne et l'histoire se déroule bien, l'action par contre est tirée en longueur je trouve, j'ai eu parfois le sentiment de "remplissage"...
Ce qui m'a fait du bien, c'est de retrouver la griffe bien connue de l'auteur, le fait de trouver par-ci par-là des références aux autres de ses romans, des références que seuls ceux qui l'ont lu dans sa globalité peuvent reconnaître. J'ai aussi retrouvé l'auteur qui tient le lecteur dans le doute sur l'épilogue jusqu'à la fin et pour ça je vous dis MERCI Mr King, enfin je vous ai retrouvé!

Pour une note, j'ai longuement hésité, sanctionner ou pas le "remplissage" ou privilégier le côté original du livre et j'ai donc tranché pour un 8/10.

J'attends avec impatience vos commentaires et réactions sur le sujet!

vendredi 17 octobre 2014

Danse, danse, danse / Haruki Murakami


Quatrième de couverture :

"Il faut danser. Danser tant que la musique durera."

Critique:

Il est toujours difficile d'entrer dans l'univers de Murakami, et plus particulièrement dans ce livre-ci si on a pas lu au préalable "La course du mouton sauvage", sorte d'introduction à ce roman où le personnage principal est présenté.
Les cent premières pages me sont pénibles, j'ai envie de l'arrêter une nouvelle fois, j'avais déjà tenté de le lire quelques mois avant... Mais l'action à l'air de démarrer à la page 100 environ. Je tente de continuer ma lecture, bien décidée à en venir à bout, je n'abandonne quasi jamais un livre, je pense vous l'avoir déjà dit, c'est un défi pour moi et un point d'honneur que je me suis fixée.
Enfin, je rentre dans le monde de l'auteur, ce monde où le réel et le surnaturel se fondent en une seule réalité.
Je crois que la principale difficulté des phrases des romans de Murakami viennent de la traduction; pour m'intéresser de près au japonais car j'aime tout ce qui concerne le Pays du Soleil Levant, je sais que parfois il est des locutions toutes faites pour lesquelles il est difficile de trouver une corrélation dans une autre langue, tout comme il en existe dans toutes les langues. 
Cet auteur est fantastique, il écrit comme il parle, il captive son public d'une manière ou d'une autre mais il faut toujours observer une règle quand on le lit, du moins, je le pense, il faut se laisser porter, vouloir entrer avec lui dans le monde qu'il crée sous nos yeux car autant il est prolifique en matière d'originalité, autant je trouve qu'il saute parfois du coq à l'âne dans ses histoires, on passe d'une action à une autre sans rapport l'une avec l'autre, c'est déroutant mais aussi amusant.
Je me demande ce que donnerai la lecture de ce livre en langue originale!
Pour cette histoire, que j'ai beaucoup apprécié, j'ai néanmoins quelques remarques : le dénouement est très (trop) prévisible, on le voit venir à des kilomètres... et je trouve qu'il y a beaucoup de choses non expliquées dans ce roman, des personnages qu'il semble avoir abandonné en cours de route, dont on ne sait plus rien alors qu'ils faisaient partie de l'intrigue principale... Ou alors les garde-t-il pour un autre roman? A suivre donc mais je donne globalement une note de 8.5/10 pour ce roman.

L'avez-vous lu? Aimez-vous le style de Murakami? Lisez-vous d'autres auteurs japonais ou asiatique? Pouvez-vous m'en conseiller? Merci d'avance et à la prochaine critique.

Puzzle / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Accepteriez-vous de mourir ... dans un jeu?
Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom : Paranoïa.
Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu.
Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 :L'un d'entre vous va mourir.
Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir.
Paranoïa peut alors réellement commencer...


Critique :

Un roman des plus palpitant, capable de faire douter le lecteur, peut être pas tout le temps mais on finit par ne plus savoir sur quel pied danser.
Une histoire qui, quand on a commencé à la lire, on ne la lâche plus, il est très difficile de fermer le bouquin, même pour aller dormir et tant pis pour les heures de sommeil en retard car de chapitres en chapitres, on veut savoir, il faut savoir la suite. Je peux dire que cet auteur sait bien manier le suspense et sait très bien jouer avec les nerfs de ses lecteurs.
Je peux désormais dire que je suis fan de cet auteur et que je vais lire le reste de ses écrits.
Le seul petit point noir est que la fin est plus ou moins prévisible et un peu abrupte, téléphonée même mais, pour le reste, c'est un roman que je vous recommence.

Je donne la note de 9.5/10
Qu'en avez-vous pensé? A la lecture de ma critique, avez-vous envie de lire?

vendredi 3 octobre 2014

Pomme S / Eric Plamondon



D'habitude, les livres documentaires romancés, surtout sur le monde des sciences et de l'informatique, ne me passionnent que moyennement et je dois bien avouer que j'ai été un peu déçue quand j'ai vu celui qui m'avait été attribué (que j'avais coché par curiosité mais sans plus).
J'ai néanmoins bien vite changé de fusil d'épaule car ce n'est pas un documentaire classique que l'auteur nous propose là mais plutôt une histoire, racontée de manière originale sur les débuts de l'informatique et les ramifications que ces débuts ont pu avoir dans l'histoire des sciences avec la création d'inventions telles que la lampe électrique, etc. Comment toutes ces petites choses du passé et grandes aussi ont fait que d'autres choses sont nées. Il traite bien du développement d'IBM, d'Apple, etc. mais de manière telle qu'on ne peut que lire les chapitres les uns après les autres. Cet auteur réussit à mêler historique public et personnel, sciences,..., tout en paraissant raconter une histoire continue et cohérente. J'ai bien envie de lire les deux premiers opus de la série dont Pomme S est le troisième tome.
Une dernière chose que j'aimerais ajouter est qu'avec son style d'écriture, même les détails techniques deviennent intéressants.
Je donne une note de 9/10 à ce livre.

A vous, comment avez-vous trouvé ce livre? Le lirez-vous?

mercredi 1 octobre 2014

Ma voisine, cette garce / Emmanuelle Moreau



Quatrième de couverture:
Jalouse, Audrey a décidé de faire de la vie de Rachel un enfer. Et rien, ni personne, ne semble pouvoir l'en empêcher...
Elle se met à guetter les allées et venues de sa voisine. Quand elle la sait prête à sortir de l'immeuble, elle prépare une bassine d'eau. Elle la vide sur sa tête et l'entend avec jubilation remonter chez elle pour se changer. Lorsqu'elle l'aperçoit dans la rue en train de rentrer chez elle avec sa poussette double, elle brave le flot des voitures pour arriver avant elle au pied de l'immeuble : elle macule d'huile la poignée de la porte d'entrée...

Critique:
Le livre est un petite format qui est vite lu;
Il est intense  en sentiments du début à la fin, le lecteur est pris dans le texte et doit absolument prendre parti, personnellement, j'ai pris le parti de cette pauvre Rachel qui subit les assauts de haine de sa voisine.
Il n'y a pas réellement de suspense pour un livre classé "piment" chez Belgique Loisirs. On dirait un vaudeville.
J'ai eu un sentiment d'urgence tout au long de ma lecture, urgence pour l'auteur d'en finir au plus vite avec son récit...
C'est un roman classique dans sa construction, l'auteur installe le lieu, présente ses personnages, met en place la situation conflictuelle, arrive au climax qui dure un temps certain puis le dénouement.
Du point de vue de l'écriture, l'auteur présente ses personnages de telle manière qu'on a l'impression d'une prise de parti pour Rachel! Personnellement, Audrey Nichelong m'a donné des envies de meurtres dès le début puis, j'ai ressenti un peu de pitié envers elle.
J'ai également ressenti le roman comme étant une sorte de pamphlet envers une certaine politique ayant eut cours en France il y a quelques temps en ce qui concerne les logements et la police.
En bref, j'ai apprécié lire ce bouquin mais je ne pense pas le conseiller fortement ou le relire un jour.
Ma note est de 6.5/10

Et vous, si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé?

La chambre des morts / Franck Thlliez




Quatrième de couverture :
Imaginez...
Vous roulez en pleine nuit avec un ami, tous feux éteints.
Devant vous,  un champ d'éoliennes désert.
Soudan le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. A ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros, à portée de la main.
Que feriez-vous?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L'amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom... La Bête.

Critique:
Ce roman est tout simplement palpitant, prenant, aspirant, terrifiant.
Il fouille dans les peurs et le dégoût de l'être humain.
En le lisant,  on plonge au plus profond de l'obscurité, de la folie et on atteint le summum de l'horreur, de ce que l'être humains à de plus inhumain.
C'est un roman qui se lit d'une traite, qui se ressent pleinement et dont on ne sort pas indemne.
De plus, le suspense est bluffant  et il y a longtemps que je m'étais fait avoir par un auteur de cette façon.
Tout est minutieusement dosé dans ce roman, ce qui me fait lui donner une top note de 10/10.

Maintenant, à vos commentaires, qu'en avez-vous pensé? Avez-vous frissonné?

mardi 30 septembre 2014

Retour d'un nouveau soleil / Norma Crivici



Note préalable à la critique : je n'ai pas pour habitude de ne pas honorer les engagements que je prends mais je dois bien avouer que pour cette critique cela fait des mois que je traîne, pas que je ne m'intéresse pas à cette auteure mais plutôt par manque d'envie de lire de la poésie, souvent riche en sentiments exprimés et donc qui aurait pu facilement m'atteindre, moi qui suis  à fleur de peau en ce moment...
Je présente donc toutes mes excuses à Norma Crivici et répare donc mon défaut de critique.

"Le temps":
Ce texte est bien nommé car il montre le temps s'écoulant inexorablement; les mots peuvent représenter un instant, une journée, une vie... ils sont bien choisis et le poème donne bien quand il est déclamé.
L'illustration correspond bien au thème du poème, la seule chose que je regrette c'est qu'elle ne soit pas un peu plus grande.

"Vivat":
Le nombre de lettres dans certains mots donne une totale confusion dans les  phrases, cela désharmonise l'ensemble du poème, la lecture en est perturbée. 
Même si cette dysharmonie dans la poésie est voulue de l'auteure, elle rend la lecture ardue et perturbe l'oeil, cela ne  donne pas bien lorsqu'on déclame le poème.
L'histoire quant  à elle est, selon moi, l'aube de l'humanité, elle est bien écrite et les mots sont bien choisis.
L'alliance de mots anglais ne discorde pas avec le français du texte.
L'aquarelle qui est liée au texte n'est pas ce que j'aurais choisis pour le représenter, mais c'est le choix de l'auteure et je le respecte.

"Curriculum Vitae":
La naissance, l'aube de la vie glorifiée dans un superbe poème aux mots bien pensés, à la sonorité harmonieuse lors de la déclamation.
L'ayant lu à haute voix, ma fille m'a écouté avec attention, chose qui me prouve que les textes sont beaux car quand elle aime la sonorité des mots, elle écoute. 
Le tableau illustratif est très beau, il a quelque chose de touchant.

"Vue sur jardin":
Ce texte est beau, harmonieux et bien écrit mais je trouve que son titre n'est pas évocateur car, tout compte fait, de jardin, on en parle qu'au début, le reste est plus axé sur la mer, l'eau, la plage...
Il en va de même de l'illustration, certes belle, mais qui ne correspond pas au texte.

  "De l'impossible sinon j'étouffe":
Si pour le texte, je n'ai rien à dire, il s'enchaîne bien, est harmonieux et sa déclamation est facile,  je n'ai pas trouvé de rapport à l'illustration (elle est peut être évidente pour l'auteur mais pas pour moi).

"Mon arbre":
J'ai trouvé que c'était une belle ode pour ce végétal, sûrement un souvenir d'enfance, mais je regrette que les deux illustrations soient en noir et blanc, il ne m'a pourtant pas semblé que le poème était triste donc cela aurait été bien qu'il y ait une touche de couleur.

"Le violoniste bleu":
C'est un joli poème mais je trouve qu'il n'est compréhensible que de l'auteur seul, il n'appelle pas à un quelconque souvenir pour moi, aucune évocation, il ne correspond pas non plus à la logique employée dans le recueil jusqu'ici. En ce qui concerne l'illustration elle suit le même chemin, on parle de violon, de musique, de sons et cette image ne représente que la dernière strophe...

"Sous tous lescieux":
J'aime beaucoup cette forme de présentation de poème, en calligramme, tout comme le faisait Apollinaire. C'est très beau, à regarder et à déclamer.

"La traversée du fleuve":
Pour celui-ci, j'ai eu une lecture lente, laborieuse tant chaque mot recherche la poésie mais en devient trop métaphorique, trop de poésie tue la poésie je trouve.

"Ephémère":
Est court mais bien écrit; il va droit au but et donne envie de le déclamer; je sujet de la peinture semble tout aussi éphémère que le texte le dit.

"Lettre d'amour":
Cette déclaration d'amour est certes belle mais chargée en métaphore, trop chargée j'ai trouvé et ça étouffe les sentiments qui veulent être clamés.
Ce que veux représenter l'illustration est intéressant mais trop simple!

"Ivresse sacrée d'Orient":
Cette poésie est très parlante, imagée et donne envie d'aller en ce lieu représenté.
Malheureusement, l'illustration, bien que belle, ne représente pas pour moi l'Orient.

"Feu de feu":
Je ne sais pas expliquer pourquoi mais ce texte est celui qui m'a parut le moins poétique de tous; les métaphores sont pourtant évocatrices mais en le déclamant, il ne produit pas d'effet poétique. L'illustration, elle, est belle et représentative.

"Amour feu":
Par rapport au précédent texte, celui-ci exprime plus de chose, il sonne mieux et il démontre mieux l'amour quand il est déclamé.

"Le grand lit fleuri":
C'est un beau poème, pas mon préféré du recueil, mais la sonorité des mots est belle, déclamé, il donne bien. L'illustration est belle mais je ne vois pas le rapport au texte.

"La course":
Je n'a pas de remarque particulière, c'est un beau poème, bien illustré.

"Portrait sépia":
C'est une belle représentation de la vieillesse je trouve et, pour ce poème, j'aurais bien vu l'illustration utilisée pour "Le grand lit fleuri".


En conclusion, ce recueil donne une vue de la vie sous forme de métaphores poétiques. J'ai apprécié de le lire et de pouvoir le commenter même si je ne suis pas experte en poésie et que je ne suis pas non plus fan du genre. Certains textes m'ont séduit par le thème qu'ils abordaient et par leur façon de sonner quand ils sont déclamés; pour d'autres, je me suis vite ennuyée à leur lecture ou je les ai trouvés compliqués à lire;
Un fait est certain, les illustrations, bien que pas toujours en rapport avec le texte à mon avis, sont de qualité.
Je ne peux donc que féliciter l'auteure qui a tout fait elle-même, jusqu'à l'auto-édition et lui souhaiter de percer dans le milieu avec une plus grande reconnaissance et un tirage d'édition plus large.
Je note ce recueil avec un 7.5/10


vendredi 26 septembre 2014

Et après... / Guillaume Musso


Quatrième de couverture: 

A huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente". Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique.
Et puis, de nouveau, la vie.
Vingt ans après, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de l'épisode. Il a même fini par épouser la petite fille sauvée du lac, Mallory, sa femme tant aimée. Mallory l'a quitté, mais qui lui manque comme au premier jour...
Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté, ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd'hui qu'il connaît la réussite, la notoriété et la prospérité, il va découvrir pourquoi il est revenu. Est-il encore un homme comme les autres?

Critique:

Je n'ai pas l'habitude de lire du Musso, je n'en avais jamais lu avant mais j'ai voulu tenter l'expérience car j'en entends parler depuis longtemps.
Je trouve que techniquement parlant, il a une écriture fluide, simple à assimiler et plutôt accrocheuse. L'auteur sait utiliser la curiosité des gens pour leur faire tourner les pages et continuer leur lecture.
Malgré tout, je ne sais pas vraiment si j'en lirai d'autres; certains passages du roman sont plats, trop dans la surenchère de sentiments et d'analyses psychologiques du personnage principal.
Ce que j'ai apprécié, c'est le fait que le dénouement ne se dessine pas de lui-même avant les quelques chapitres qui précèdent la fin du roman, cela maintient le suspense.
Le descriptif de la psychologie des personnages n'est pas équilibrée, du moins la description qui en est faite, autant on passe du temps sur le héros, ce qui est normal, mais aussi sur le beau-père mais j'ai eu l'impression que l'auteur oublie Goodrich! Mallory est passée en revue en vitesse, sa mère aussi mais il reste trop en surface et j'en ai été triste, j'aurai aimé connaître plus à fond ces personnages (même si je suis bien consciente que dans un roman, l'auteur ne peut pas explorer les psychologies de tous).
Le sujet abordé est original, à la limite du fantastique mais qu'est-ce que c'est déprimant!!!!! Il ne faut pas lire ce bouquin si on est déjà pas trop bien dans sa tête car il vous file vite le cafard!
En résumé, j'en relirai peut être mais pas de manière assidue et je prendrai bien soin de lire au moins un livre humoristique ou un thriller avant et après!

 Je donnerais une note de 6/10 à ce roman.

Et vous? Qu'en avez-vous pensé? A vos commentaires...

mercredi 17 septembre 2014

La trilogie "Cinquante nuances de Grey", "Cinquante nuances plus sombres", "Cinquante nuances plus claires" / E. L. James



J'ai normalement pour habitude de commencer ma critique par un rappel de la quatrième de couverture, mais, dans ce cas-ci, je pense que je peux largement m'en passer vu le succès planétaire du bouquin et le film qui défraye la chronique...
Passons donc de suite aux réjouissances...

Je dois bien avouer que je partais avec un lourd bagage d'à priori, d'avis, de critiques et j'en passe lues ou entendues sur cette trilogie; de plus, je pars aussi avec le handicap d'avoir lu la saga "Crossfire", largement inspirée de "Fifty shades"... D'habitude, je ne me laisse pas perturber par les avis des autres, par ce que l'on peut penser sur un bouquin et, si je le lis, j'essaie d'avoir un esprit vide, dans lequel le livre peut tracer son chemin et vivre librement...
Donc il m'a d'abord fallut me "libérer" de mes préjugés pour commencer ma lecture et c'est pour ça que j'ai attendu si longtemps avant de m'y mettre.

Quand je commence le tome 1, je suis d'emblée perturbée et irritée par l'héroïne, Anastasia, présentée par l'auteur comme une petite chose frêle, inculte en matière d'hommes et surtout ingénue! Je sais que c'est une volonté de l'auteur mais je ne peux m'empêcher de m'énerver intérieurement contre ce personnage; c'est bon signe dans mon cas, cela veut dire que l'auteur est assez douée pour me faire entrer dans son univers, me faire imaginer ses personnages et me faire ressentir des sentiments pour eux.
"La déesse intérieure" et la "conscience" sont deux concepts utilisés par l'auteur pour donner un peu d'humour aux situations que vit Ana mais, autant je comprends le concept de "conscience", autant la "déesse intérieure" me rappelle les dessins animés que je regardais enfant quand le chat "Tom" voit se disputer sur ses épaules sa bonne et mauvaise conscience, c'est puéril et ça gâche souvent les situation à mon sens car trop utilisé durant les trois tomes.
Dans l'ensemble, le tome 1 est assez bien écrit et suffisamment interpellant pour que j'ouvre le tome 2. D'ailleurs je trouve que le climax se situe entre le premier tome et le deuxième, ce qui est intéressant pour accrocher le lecteur (ou plutôt ici la lectrice).
Ce que j'ai aimé dans le tome 2, c'est l'avancée dans la psychologie de Christian, le fait d'en apprendre un peu plus sur lui, pour cela, l'auteur a su ménager ses effets et distiller les informations au compte goutte, de façon assez frustrante et pour l'héroïne, et pour le lecteur, ce qui est bien joué. Je note malgré tout une répétition dans les scène de sexe, qui sont loin d'être uniquement érotiques comme le disent certaines! Lisez du Esparbec et vous verrez, lisez Elsa Linux, c'est identique!!! C'est du porno, pas de l'érotisme, en plus du porno sado-masochiste! Mais c'est une littérature que j'aime lire et donc je ne m'en plaint pas!
Donc voilà, les scènes de sexe, oui elles sont différentes en elles-mêmes par le lieu, les positions, etc. mais les héros en reviennent toujours au même, les mots utilisés sont toujours les mêmes pour clore par l'orgasme (bien obligé me direz-vous? Non! Pourquoi, je pensais qu'on était dans un livre sur le SM moi!). Non, ce qui m'a ennuyé c'est qu'il existe une palette de mots pour décrire un orgasme, pour pouvoir dire que les personnages ont du plaisir, mais l'auteur utilise toujours les mêmes phrases. Maintenant, il faudra que je vérifie que ce n'est pas un effet de la traduction en lisant la version originale.
Mais ce tome a été sans grande surprise, sauf la tentative d'assassinat à l'encontre de Christian. Ma lecture s'est ralentie, je me suis souvent ennuyée et ai refermé assez fréquemment le livre...
Le tome 3 m'a surprise du point de vue de son contenu, on est plus du tout dans le SM sauvage mais le BDSM soft; on sent que l'épilogue est proche et ce qui arrive à tous les personnages m'a intrigué, je voulais savoir, donc, après avoir repris un rythme de croisière acceptable pour moi, j'ai même accéléré ma lecture car je voulais savoir... Et voilà, je viens de refermer le dernier tome et ... rien, d'habitude, je suis triste de quitter des personnages, je suis même nostalgique pendant quelques heures et je dois ouvrir un autre bouquin pour tenter de sortir de celui que je viens de quitter mais ici, je suis dubitative sur la fin que l'auteur a voulu, une fin qui pour moi est décousue, écrite en vitesse et frustrante pour le lecteur,  même si elle a tout du "happy end" aimé par les gens, elle ne donne pas beaucoup du ressentit de Christian, alors qu'on a eut droit aux états d'âme d'Ana Steele / Grey pendant trois tomes, on a droit à 14 insignifiantes pages sur ce que ressent Christian, comme si seul comptait ce que ressentait Ana! Ça, ça m'a frustré au plus haut point!
J'ai été déçue dans l'ensemble après avoir été alléchée par un bon premier tome, les deux autres m'ont fait redescendre sur terre bien vite.
De plus, ce n'est pas vraiment de la littérature de haut vol, quand on voit que la plupart des tournures de phrases reviennent à chaque chapitre, que l'auteur utilise toujours les mêmes moyens pour faire entrer en contact ses personnages principaux, ... bref, quand on analyse un peu le texte en lui-même, je me dis que heureusement qu'il y a eu un peu d'action pour masquer le reste car je serais venue à bout des trois tomes (je n'abandonne pas une lecture pour une raison de sémantique) avec grand peine!
Je ne tomberai pas ici dans la comparaison avec d'autres écrits qui ont été inspirés par cette saga et je ne parlerai pas du film que je regarderai certainement (maintenant que j'ai lu les livres) mais je sais que cette saga ne restera pas bien longtemps dans ma mémoire et je dois dire que je suis aussi heureuse de les avoir loués plutôt qu'achetés car j'ai bien d'autres auteurs (érotiques ou non) à acheter qui valent plus la peine de dépenser mon argent!
Globalement, je donne une note de 5.5/10 aux trois tomes pour le style d'écriture et une note de 7/10 pour l'intrigue générale.

mardi 2 septembre 2014

Conte de putes / Laura Gustafsson

Quatrième de couverture :
"C'est scandaleux! Disent certaines féministes. C'est excellent! Disent d'autres féministes."

Il était une fois, sur les cimes de l'Olympe, une déesse nommée Aphrodite. Ayant perdu son bel amant d'un soir, elle voulut se rendre aux Enfers pour l'en ramener. Hélas, une malencontreuse erreur d'aiguillage la fit atterrir dans un tout autre royaume : la Finlande.
Il était une fois à Helsinki, deux femmes nommées Kalla et Milla, qui faisaient profession de vendre leurs charmes - l'une par dépit, l'autre par vocation.
la déesse et les putes, unies sous la bannière de l'insoumission, de la révolte et de l'humour, décidèrent alors de déclarer la guerre à l'engeance la plus bête et méchante, vulgaire, veule et violente que la terre ait jamais portée : les hommes.
Il était une fois, dans le western porn-punk nordique, tarantinesque et homérique que vous tenez entre les mains, une jeune femme nommée Laura Gustafsson qui, sous les apparences d'une fantaisie iconoclaste, signait en réalité un véritable manifeste, d'une radicalité réjouissante et salutaire.

Critique:
Il y a un fait sur et certain à mon propos, je ne suis pas amatrice de littérature du genre absurde mais, parce qu'il y a un mais, sinon je ne prendrais même pas la peine de rédiger une chronique sur ce livre, quand l'absurdité sert à déguiser un combat et que cette absurdité n'est pas assez profonde pour le cacher ce combat ou pour lui nuire, et bien cela m'intéresse.
C'est vrai que ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains et qu'il faut vouloir et savoir lire entre les lignes pour comprendre le but de ce roman, mais, une fois que l'on a les cartes en mains et que l'on est prêt à ne pas tout prendre au premier degré, c'est une oeuvre superbe, bien écrite, très ironique et surtout inventive.
Ses deux seuls défauts : le premier étant une ironie parfois trop profonde qui peut passer au-dessus de la revendication première et donc faire que le lecteur se dit que ce qui est écrit est bête point, il n'ira pas chercher plus loin si on ne le pousse pas; le deuxième défaut sont les coupures dans l'histoire, matérialisées par les feuillets noirs où sont écrites des légendes, elles font bien entendu références aux légendes utilisées par l'auteur mais elles peuvent parasiter l'histoire principale et perdre de lecteur s'il n'est pas préparé encore une fois.
Donc, une belle découverte pour moi qui pensait avoir à faire avec une toute autre littérature et une note de 7.5/10 pour l'ensemble du récit.

Histoires de cimetières / Boris Akounine, Grigori Tchkhartichvili

Quatrième de couverture :
"Savez-vous ce que je trouve de plus intriguant chez les habitants de Moscou, de Londres, de Paris, d'Amsterdam, et à plus forte raison de Rome ou de Jérusalem? C'est  que la majorité d'entre eux sont morts."
Ce n'est un secret pour personne, le maître du polar Boris Akounine est fasciné par la mort. Dans "Histoires de cimetières", il convoque son alter ego, Grigori Tchkhartochvili, pour emmener son lecteur en excursion à travers six de ses cimetières préférés : le vieux cimetière Donskoï à Moscou, Highgate à Londres, le Père-Lachaise à Paris, le cimetière étranger à Yokohama, Green-wood à New-York, et le cimetière juif du monts des Oliviers à Jérusalem. Agrémentée de photographies et de dessins, chacune de ces visites est suivie d'une nouvelle inspirée par les lieux. Avec beaucoup d'humour et un plaisir évident, Boris Akounine nous épouvante délicieusement : ses histoires de fantômes, de trésors cachés et de mystères inavouables s'incarnent dans des figures historiques telles que la cruelle Saltytchikha, qui n'avait rien à envier au marquis de Sade, un Karl Marx transformé en vampire, ou l'écrivain dandy Oscar Wilde.
 Boris Akounine, de son vrai nom Grigori Tchkhartichvili, né d'un père géorgien, vit et travaille à Moscou. Son pseudonyme vient du mot japonais "akunin", qui signifie "bandit", ou "mauvais garçon". Après des études d'orientaliste, il devient traducteur littéraire, essayiste ("L'Ecrivain et le Suicide", paru en 1999), et romancier. Il est l'auteur des séries policières historiques "Eraste Fandorine" et "Soeur Pélagie". Récompensé par d'innombrables prix, ludans le monde entier, il est également l'une des figures de proue de l'opposition à Poutine.

Critique:


Ce qui m'a attiré dans ce livre? C'est un peu banal mais c'est tout simplement sa couverture, en noir et blanc (tout comme son édition). J'ai été attirée par son design et, sans lire la quatrième de couverture, je l'ai loué.
Si au début de ma lecture j'ai été quelques peu déçue par ce que l'ouverture de l'emballage me faisait découvrir, j'ai sauté un chapitre et me suis prise de passion pour les nouvelles. Ce qui a entraîné la lecture des parties documentaires du livre qui sont bien écrites également.
S'il est vrai qu'imaginer des personnages totalement fictifs n'est pas chose aisée, il est d'autant plus dur d'imaginer une autre vie à des personnages qui ont réellement existé sans se laisser perturber par ce qu'on connaît de leur existence. Mais je trouve que l'auteur se débrouille plutôt pas mal du tout à cet exercice et je dois dire également qu'il a beaucoup d'imagination.
Les photographies et, encore plus, les dessins qui accompagnent le texte renforcent autant la partie documentaire que la partie fiction et j'ai trouvé de bon ton d'avoir mis les photographies dans la partie documentaire, pour démontrer la réalité et de laisser les dessins dans la partie fiction, cela fait une coupure entre réel et imaginaire.
Le style n'est pas trop lourd et agréable à lire, les yeux glissent sur le texte (sauf peut être pour les noms russes...), les récits sont entrainant et pas du tout sédatifs, quand on en commence un, on a envie d'aller au bout et de connaître la fin.
Je recommande donc chaudement ce livre à ceux qui ont envie de changer un peu de littérature et lui donne un 8.5/10.

vendredi 22 août 2014

La maison des damnés / Richard Matheson


Synopsis :

Parce qu'il sent venir la mort et veut savoir si la survie est ou non une réalité, Deutsch fait appel au physicien et parapsychologue Lionel Barrett.
Deutsch a acquis, dans l'Etat du Maine, la maison Belasco - abandonnée depuis trente ans et fatale à tout visiteur : la maison des damnés. A Barrett de percer le mystère du fantôme de Belasco. Deux spirites, un homme et une femme, accompagneront Barrett.
Et les visiteurs découvrent une demeure qui vibre encore de tous les meurtres et de toutes les profanations dont elle a été le théâtre, une demeure qui métamorphose et "possède" ceux qui osent franchir son seuil.
Dans une atmosphère de cauchemar et d'orgie s'engage une luttre atroce.

Critique:
Avant toutes choses, j'ai beaucoup aimé ce livre, il est simple à lire, l'histoire suit un cours normal et ne demande pas trop de réflexion. Il est néanmoins très bien construit et ce même si les effets horrifiques tombent parfois à plat. 
L'auteur arrive parfaitement à donner une âme à la maison, aux choses qui s'y passent, les personnages principaux ont aussi une consistance presque réelle, ils prennent vie sans effort dans l'imagination du lecteur et j'aime particulièrement cela quand je lis.
Le vocabulaire est simple, le romancier et scénariste ne va pas trop loin dans la physique ou le parapsychologique, ce livre est donc accessible à tous.
L'histoire de fond est intrigante malgré une fin plus que prévisible à mes yeux.
Cette maison aurait bien pu exister (d'après mes recherches elle vient totalement de l'esprit de l'auteur).
En résumé, un bon livre qui mérite d'être lu, pas vraiment un best seller mais un bon moment passé entre ses pages et un 7.5/10 pas volé.

vendredi 15 août 2014

Les rois des sables / George R. R. Martin


Quatrième de couverture:

"Et lorsque enfin Jésus guérit de ses blessures, Judas, à ses côtés, devint son ami le plus sincère, son meilleur conseiller, le premier de ses apôtres et leur chef. Alors Jésus lui donna le don des langues, rappela les dragons qu'il avait renvoyés et les sanctifia."

Sept nouvelles - y compris l'inédite "Dans la maison du ver"-, autant de preuves que l'auteur culte du "Trône de fer" maîtrise aussi bien les textes courts et incisifs de la science-fiction que les immenses sagas de fantasy.


Je ne ferai pas une critique globale du livre mais je vais vous proposer une critique par nouvelles car, même si elles sont du même genre, elles sont toutes différentes et doivent donc être traitées comme telles.

"Par la croix et le dragon"
cette première nouvelle nous offre une version revisitée de la Bible et principalement de la passion du Christ; cette nouvelle version de la Bible vient s'inscrire dans un contexte de traque intersidérale contre les hérétiques interstellaires. Je ne peux pas dire que cette première nouvelle m'ait plus, je dois même dire que si je n'avais pas le caractère que j'ai, je pense que j'aurai refermé le livre tout simplement. Cette histoire n'a ni queue, ni tête et je ne lui ai pas trouvé d'originalité, pas d'intrigue, pas de suspense. Je dois tout de même dire que j'ai trouvé les descriptions bien réalisées et la création de cet univers a dû lui prendre du temps et de l'énergie car il est complexe mais c'est bien la seule et unique qualité que je concéderai à cette nouvelle.

"Aprevères" 
si la première nouvelle ne m'a pas convaincu, celle-ci prenait le même chemin lorsque j'ai eu le déclic, j'ai été intéressée par les descriptions de l'auteur, par l'univers qu'il avait créé. Il n'y a pas vraiment d'intensité dans cette nouvelle, pas de suspense à proprement parler mais j'ai vraiment trouvé que cet univers était bien mieux construit que le premier, il donnait envie de l'explorer en pensées, d'aller voir au-delà.

"Dans la maison du ver"
cette nouvelle fait partie de celles qui m'ont le plus plu dans le recueil. C'est tout un monde qu'il a construit, une culture, une parler...
L'histoire m'a plus dès le début et, au fil de ma lecture, cela n'a fait que se préciser. Il n'a pas construit qu'un monde, mais plusieurs, il a construit une planète complète, des peuplades, des cultures diverses, une histoire à ces cultures etc. Il m'a tenu en haleine tout du long et j'ai été bien déçue de voir l'aventure se terminer. Pour le coup, la quatrième de couverture ne mentait pas du tout en disant que cette nouvelle était inédite.

"Vifs-amis"
pour celle-ci, si la façon de mener l'intrigue ne m'a pas plu, j'ai beaucoup apprécié la psychologie des personnages mais l'ensemble de l'histoire ne m'a absolument pas plu et j'ai d'ailleurs beaucoup de mal à en faire une critique constructive...
Je ne vois aucune réelle logique dans l'histoire, je ne la comprends pas, enfin si je comprends l'histoire mais je ne lui trouve aucun intérêt et je pense que c'est cela qui m'a déçue, le fait d'avoir sous les yeux une banale histoire d'amour impossible...

"La cité de pierre"
Voilà bien une nouvelle que j'aurai voulu ne pas avoir lu, l'histoire a un début, une fin, une intrigue, des personnages mais il ne se passe rien, on ne peut rien en espérer, je ne l'ai pas aimé, je n'ai pas pu m'attacher aux personnages et je n'ai pas su apprécier l'histoire comme je l'aurais voulu. Elle est plate, sans climax, sans réel but. Donc une nouvelle déception.

"La Dame des étoiles"
Cette histoire a remonté la côte de popularité de l'auteur d'un coup, même si l'histoire est basique en soi et qu'elle pourrait ne rien avoir d'original, je trouve que l'auteur a effectué un réel travail, il a construit un monde, il a inventé un dialecte pour ce monde, des personnages avec une histoire, pourtant c'est le plus compliqué dans une histoire. Même l'intrigue est tellement ficelée que je n'ai pas pu deviner la fin de l'histoire.

"Les rois des sables"
Cette histoire m'a fait froid dans le dos, la manière dont elle est contée, la façon dont l'auteur a mis en scène ses personnages, installe une ambiance, et provoque la tension m'a vraiment donné envie de la terminer et c'est ce que j'ai fait en une fois, le plus rapidement possible car je voulais savoir. C'est d'ailleurs la nouvelle qui m'a le plus plu et impressionné du livre, j'ai retrouvé l'auteur que j'aime avec cette dernière.