jeudi 20 novembre 2014

Petits meurtres en ligne / Valérie Gans


Quatrième de couverture:
Dans la vraie vie, Jayne et Gordon s'ennuient. Elle est traductrice, grasse et mal dans sa peau. Lui est représentant en informatique, insipide et mou. Leur mariage se délite, lentement mais sûrement...
Sur Second life, un univers virtuel où chacun se crée le personnage qu'il rêve d'être et dans lequel elle bascule peu à peu, Jayne est Vénus Hilltop. Superstar de la cuisine, elle file le parfait amour avec Aleksander Munroe, superflic magnifique... Jusqu'au jour où elle se trouve dans la ligne de mire d'un serial killer qui empoisonne ses victimes avant de les couper en morceaux.
Aleksander et son équipe arriveront-ils à mettre la main sur l'assassin avant qu'il trouve Vénus et la tue?
Une intrigue haletant, dans un monde imaginaire où tout est possible... y compris de ressusciter.

Critique:
Le sujet est déroutant, bien dans l'air du temps où les gens passent leur temps derrière leur PC dans des vies qui ne sont pas les leurs, pour échapper au quotidien, à la réalité, aux problèmes...
Mais si le sujet paraît original et aurait pu faire de ce roman quelque chose d'agréable à lire, il n'en n'est rien!
Les personnages sont plus que plats, aussi plats que les pixels dont ils sont fait! Pas de personnalité, la psychologie est basique. Jayne est une fille qui hait sa vie et se réfugie dans un métavers pour oublier. Les personnages connexes ont encore moins de formes, ils sont là pour agrandir le nombre de personnages, pour faire diversions et agrémenter l'histoire.
Un débat pourrait éventuellement ressortir du roman : tuer dans un métavers est-il tuer? Comment peut-on sanctionner une personne qui tue une autre personne dans un jeu si la règle de départ le lui permet? Bonne question! Mais c'est la seule qui ressortirait de ce roman car l'enquête est un imbroglio de situations grotesques, devient tellement compliquée au fil des pages que l'on s'y perd et on sent que l'auteur veut lui donner de l'importance mais n'arrive qu'à embrouiller encore plus le lecteur. Les dialogues sont une catastrophe et l'histoire se termine en eau de boudin!
Bref, je ne pense pas relire un bouquin de cet auteur car je me suis ennuyée du début à la fin.
Je donne malheureusement une note de 2/10 à ce livre.

Deuils de miel / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:
Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là.
Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur ... et la sienne.

Critique:
Si il y a bien une chose que cet auteur n'a pas encore fait depuis que je le lis, c'est me décevoir; Et même si ce roman-ci est plus lent au démarrage, l'enquête s'accélère au fur et à mesure pour devenir une vraie course contre la montre aux 3/4 du roman. Il a toujours le détail, la scène qui laisse le lecteur sur place, devant parfois relire le passage pour faire que l'on a plus envie du tout de lâcher le livre jusqu'à la fin car il faut savoir.
J'ai été particulièrement touchée dans ma propre phobie dans ce roman (phobie que je garde secrète pour ne pas dévoiler l'intrigue) et je dois bien avouer avoir frissonné de longs moments...
Ma lecture fut épicée de surprises et de terreurs tout du long, c'est toujours quand je pense qu'il ne saura pas m'avoir, qu'il a déjà tout fait qu'il me surprend encore et me prend à revers, c'est ce que j'aime chez un auteur, qu'il me surprenne!
Le seul bémol est toujours ce personnage de Sharko qui est flic / blessé / super-héros, ça me barbe un peu à la fin mais bon, je sais que je vais encore le relire puisqu'il fait partie de la quadrilogie que je vais commencer ensuite ^.^
Je le recommande chaudement aux amateurs de sensations!
Note de 9.5/10

L'éternité interrrompue / Jean-Pierre Vanden Bosch




Quatrième de couverture:
" Le vieux Khalil, guide agréé de la nécropole thébaine, conduisait ses touristes sur le chemin du retour. Sagement réuni, son troupeau trottait à ses côtés. Ils approchaient d'une autre tombe, la dernière, quand soudain, l'assaillit un doute, cette inquiétude irraisonnée, dérangeante, qui vous soulève l'estomac comme une nausée. Il compta ses brebis. Il en manquait une!
Le vieil homme revint en hâte sur ses pas, pour constater qu'il n'avait pas verrouillé la porte de l'hypogée. Il dévala l'escalier aussi rapidement que le lui permettaient ses pauvres jambes et la demi-obscurité entretenue par de chétives ampoules, enfila le couloir, traversa le vestibule, la chapelle, et déboucha en trombe dans la salle funéraire.
Là, il s'immobilisa, pétrifié. Il poussa un hurlement de terreur et se sauva, plus vite encore qu'il n'était accouru."
(extrait du livre)

Critique :

Il est des livres sur lesquels on est heureux que le hasard vous fasses tomber; je regarde tous les 15 jours dans le bac des élagués de ma bibliothèque et, souvent je repars avec un livre au minimum. Cette fois-là, j'avais pris ce livre et j'en suis bien contente car j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire d'un auteur bien de chez nous.
Je ne vais pas dire que c'est un grand prix littéraire mais c'est un petit bijou d'imagination, j'ai trouvé l'histoire entraînante et intéressante dans le sens où elle mêle Histoire et histoire, fantastique et réel.
J'ai passé un agréable moment avec ses personnages, hauts en couleur et aux âmes presque palpables; leur psychologie y est bien dessinée, bien cernée.
Le roman est assez court et bien qu'il y ait quelques répétitions au fil de l'histoire, les anecdotes historiques sont bien placées et judicieusement utilisées. Pour les passionnés de l'Egypte des pharaons, c'est une petite trouvailles.
Je lui donne une note de 8/10.


mardi 11 novembre 2014

Vengeance en Prada : le retour du Diable / Lauren Weisberger



Quatrième de couverture:

Cela fait dix ans qu'Andréa Sachs a démissionné du magazine "Runway", dix ans qu'elle a plaqué Miranda Priestly et ce job d'assistante pour lequel "des milliers de filles se damneraient". La papesse de la mode et ses satanées exigences ont eu raison de sa détermination. Depuis, Andy et Emily, son ex-collègue et ancienne ennemie jurée, ont joint leurs forces pour fonder un magazine de mariage haut de gamme, "The Plunge", devenu la référence incontournable. Eh oui, la roue tourne! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais, bien qu'elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et "The Plunge" lui fait envie. Autant dire qu'elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir...
Le diable est de retour, plus infernal que jamais!

Critique: 
A lire cette quatrième de couverture, on pourrait croire que Miranda va en faire voire de toutes les couleurs à l'héroïne, qu'elle va recommencer avec ses incessantes demandes plus farfelues les unes que les autres, etc. Mais RIEN, je n'ai trouvé que quelques référence au tyran et, des plus discrètes selon moi! Le tyran n'est pas celle que l'on croit dans cet opus...
J'ai eu, tout au long de ma lecture, l'impression exaspérante de passer sans cesse du coq à l'âne, d'une chose à l'autre.
Le premier tome m'avait vraiment plus et je pense que parfois il vaut mieux s'en tenir à un seul tome qui a bien fonctionné (et qui a été adapté) qu'écrire un deuxième tome et se planter, le mot est fort mais c'est le seul qui m'est venu naturellement à l'esprit!
L'histoire est plate, un couple qui se marie, une jeune femme qui a été traumatisée par son ancienne patronne et fait une fixette sur elle, reconvertie dans un autre magazine qui marche bien elle se retrouve face à sa pire peur, Miranda Priestly, qui veut racheter le magazine! Oui et?
De vengeance, à part celle de vouloir leur piquer le magazine pour en faire ce qu'elle veut, ben je n'ai rien vu d'autre! 
J'ai par contre eu l'impression de lire un bloc d'annonces pour une kyrielle de marques ou de stars, ça oui!
En plus du fait que l'histoire ne m'a aucunement passionné, j'ai eu tout le loisir de pouvoir remarquer les nombreuses fautes de grammaires parsemant le livre.
La fin est abrupte, comme si il fallait finir vite!
Bref, cela ne me plaît pas de démolir un livre ainsi mais j'ai été franchement déçue! Je suis contente d'avoir loué ce livre et non acheté le livre.
Un point positif néanmoins, avoir pu voir comment l'auteur voulait faire évoluer ses personnages, même si, au final, j'ai été déçue du résultat.

Je donne un 3/10.

Et vous, qu'en avez-vous pensé? Pensez-vous que je suis trop dure?

7 histoires du soir racontées par la famille Pluche : il était un petit tome orange / Gerard Moncomble



Ce livre m'a été envoyé par le site Babelio dans le cadre d'une opération "Masse critique", mon rôle étant de le lire et de le commenter, voici ce que j'en ai pensé:

L'ouvrage est d'un format pratique, ni trop grand, ni trop petit et il est facile pour les petits bouts de le tenir (ma fille qui a 15 mois s'en sort très bien!).
Sa couleur orange vif attire l'oeil, surtout des petits, mais il plaît aussi à la maman que je suis et la couverture est attrayant dans la manière dont est représenté le tableau de la famille Pluche.
L'histoire d'introduction est imaginative et bien trouvée, elle constitue un beau prologue pour la suite. Les contes qui suivent sont originaux à la fois dans le choix de leurs provenances, des légendes qu'ils racontent et dans la manière dont ils sont racontés.
Les illustrations de chaque contes sont belles et simples.
Le parent peut décider de conter lui-même, de mettre en route les vidéos de contes (via QR code ou sur le site Internet) ou encore d'accompagner un enfant plus grand dans sa lecture.
J'ai particulièrement apprécié le fait que le livre soit réalisé avec des fibres recyclées.

Ma fille a aimé les histoires car j'ai bien vu qu'elle les écoutait attentivement mais elle a moins aimé la version enregistrée.
Je pense que je vais essayer de trouver les autre ouvrages de la collection.

Train d'enfer pour Ange rouge / Franck Thilliez


Quatrième de couverture:

Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l'objet d'une mise en scène défiant l'imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l'emmener au coeur de la nuit, loin, beaucoup trop loin...

Critique:

Avec "La forêt des ombres", je pensais avoir touché le fin fond des ténèbres de l'inhumain mais je me trompais lourdement car l'auteur descend encore d'un degré dans la folie.
Ce livre, c'est le mal pur qui y est décrit. Il m'a bluffé encore une fois, je n'ai pas découvert le coupable avant la toute fin, lors de la révélation, j'étais totalement à côté de la plaque niveau suspect...
Le rythme est plus que soutenu, de chapitres en chapitres, ce n'est que parce que mon bébé me réclame souvent et qu'il faut bien dormir parfois (surtout quand on est parents) que je fermais le livre pour reprendre le lendemain dès que je le pouvais. L'angoisse est présente dans tout le livre, oppressante...
Un seul bémol pour moi, le côté "flic / super-héros / blessé de la vie" qui forme la personnalité de Sharko C'est le seul point décevant du roman selon moi.
Je lui donne une note de 9/10.

Et vous? L'avez-vous dévoré?

mardi 4 novembre 2014

Enfin la vérité sur les contes de fées / Murielle Renault & Treize minutes / Nicolas Rey ou les deux versants d'une même histoire...


Quatrième de couverture:
Pour Marion, il y a le travail, les fêtes et les amis.Il y a aussi Antoine et Simon, ses deux candidats au titre de prince charmant. Mais Marion ne veut plus croire aux contes de fées, les princes charmants lui en ont trop fait baver...

Critique:
En lisant le début du roman, je vois une note d'un autre auteur, il explique brièvement que le roman que je tiens entre les mains est la version féminine d'un roman qu'il a lui-même écrit dans le passé; cet auteur est Nicolas Rey et le roman dont il parle est "Treize minutes".
Je lis donc le roman de Murielle Renault, il est noir, tranchant, vrai mais j'ai le sentiment, tout au long de ma lecture qu'il me manque des éléments, et me voilà à refermer le livre après le point final en étant persuadée que je ne pourrai me faire un véritable avis sur celui-ci que quand j'aurais trouvé et lu "Treize minutes", je pars donc en recherche et reviens vers vous lorsque j'aurai comblé cette lacune...



Quatrième de couverture : Treize minutes, c'est le temps dont va bénéficier Simon pour rater sa vie au sein d'une chambre à l'accueillante obscurité. Auparavant, le jeune homme aura zappé son avenir professionnel, trinqué à l'horreur économique et navigué en plein mensonge jusqu'au dernier naufrage. Entre une amitié excessive, quelques déviances et lâchetés sans excuse, Simon, déjà fatigué de vieillir, regardera sa chute s'effectuer comme d'autres jettent un oeil sur un film de série B.

Critique:
voilà, je l'ai enfin loué et lu ce pendant masculin. C'est intéressant de voir comment les versions féminine et masculine diffèrent l'une de l'autre, comment on peut voir que ben oui, les hommes et les femmes ne viennent pas de la même planète...
Ce n'est pas de la haute voltige littéraire, c'est même une histoire plutôt plate si on regarde bien mais elle fait passer le temps et donne à réfléchir sur le sens que l'on donne aux choses que l'on soit homme ou femme.