Le cycle Troisième humanité / Bernard Werber

Image provenant du site officiel de l'auteur

Nous sommes à l'ère de la deuxième humanité.

Il y en a eu une avant.

Il y en aura une... après.

En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d'un lac souterrain, les restes de squelettes humains d'environ 17 m.

A Paris, son fils David Wells voit son projet d'étude sur le rapetissement humain sélectionné par un tout nouveau programme de recherches consacré à "l'évolution future de l'humanité".

Le premier a trouvé l'ancienne humanité, le second entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.

C'est grâce au soutien et à la passion amoureuse d'une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l'avenir des générations futures.

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Plus petit
Plus féminin
Plus solidaire.

C'est ainsi David Wells et Aurore Kammerer ont imaginé une nouvelle humanité qui pourrait prendre le relais de la notre.

Après "Troisième Humanité", "Les micro humains" poursuit la saga de ces petites femmes qui ne demandent qu'à vivre comme nous mais qui vont devoir se battre pour acquerir les droits les plus élémentaires.

Dans un monde de plus en plus complexe, elles vont être obligées de se surpasser et menées par l'intrépide Emma 109, elles ont vont comprendre que chaque avancée de leur reconnaissance doit être conquise et non réclamée. Emma 109 va ainsi monter une bande, puis une armée, puis une nation et ce ne sera qu'avec l'aide de David Wells et de quelques uns de ses amis qu'elle pourra lutter contre tous ceux qui veulent tout simplement les éliminer.

Ainsi au delà de l'enjeu de l'invention d'une nouvelle humanité, se présente l'autre problématique: quand est-ce qu'un candidat au statut d'être humain peut il être admis ?

Image provenant du site officiel de l'auteur.

 7 joueurs, 7 visions du futur.
Chacun tente d'influencer l'avenir.
Mais c'est sans compter sur le 8e joueur, notre mère la Terre, qui n a pas dit son dernier mot.

La saga des micro-humains commencée avec "Troisième humanité" se poursuit sur fond d'apocalypse. Alors qu'une 3e guerre mondiale se profile à l'horizon, Gaïa, la Terre, semble vouloir se rebeller contre ses habitants. Humains et micro-humains prêteront-ils attention à sa voix ?

CRITIQUE:

Comment vous expliquer mon ressenti, comment vous faire passer mes sentiments à propos d'une part, des écrits généraux de l'auteur (dont  je parle pour la première fois ici) et, d'autre part, de la trilogie qui nous occupe dans cet article...

Difficile...

Ce qui m'a toujours fasciné, depuis que j'ai commencé à lire Bernard Werber, c'est qu'il a la capacité à faire réfléchir l'humain sur lui-même. J'ai commencé à le lire quand il y a eu les publicités sur "Le papillon des étoiles ", je l'ai alors loué en bibliothèque pour littéralement le dévorer en quelques jours! Je me suis ensuite renseignée sur l'auteur et j'ai loué la Trilogie des fourmis et je suis tombée dans les lignes et les histoires de l'auteur pour ne plus en sortir.

Avec la trilogie Troisième humanité, je trouve qu'il a fait encore plus fort, avec des sujets d'actualité mêlés à la fiction, le présent, le passé et les futurs sont dans une histoire.

Je me suis attachée à chacun des personnages principaux du livre, malgré leurs différences. 

Quand je lis un livre de Bernard Werber, je pose souvent le-dit livre pour réfléchir, faire des recherches, trouver des réponses aux questions suscitées en moi par l'histoire; c'est en ça que j'aime cet auteur, il apporte la question par le divertissement livresque. Il pose des problèmes de société tout en nous comptant une histoire.

Où va notre monde? Que faisons-nous de la planète qui nous abrite? Comment feront nos enfants et les enfants de nos enfants?

Jusqu'à quand l'homme pourra-t-il repousser les limites de sa propre existence?

Des questions éthiques sont aussi posées : quand comprendrons-nous qu'il faut réguler les naissances? Quand allons-nous prendre conscience qu'il ne faut pas surproduire mais produire juste ce dont nous avons besoin pour éviter les gaspillages et que la moitié du monde ne crève de faim?

Je me représente toujours les livres de Werber comme un voyage, on entre avec lui dans un futur possible, un de ceux que l'homme aura choisi d'emprunter ou pas; une réflexion aussi, sur ce que nous sommes et je pense qu'il faut lire ses livres au moins une fois!