lundi 17 octobre 2016

Les caves du Vatican / André Gide


Quatrième de couverture:

-Eh bien! Voilà, commença Valentine après qu'Arnica se fut assise : Le pape...
- Non! Ne me dites pas! Ne me dites pas! fit aussitôt Mme Fleurissoire, étendant la main devant elle; puis, poussant un faible cri, elle retomba en arrière, les yeux clos.
- Ma pauvre amie! ma pauvre chère amie, disait la comtesse...
 Enfin Arnica ouvrit un oeil et murmura tristement:
- Il est mort?
Alors Valentine, se penchant vers elle, lui glissa  dans l'oreille:
- Emprisonné.

L'auteur et son oeuvre:

Gide est né le 22 novembre 1869 à Paris d'un père, Paul Gide, protestant d'origine cévenole et professeur professeur de droit à la faculté et d'une mère, Juliette Rondeaux, protestante d'origine normande.
Son père meurt en octobre 1880. Après une scolarité difficile (suite au décès de son père), il obtient son baccalauréat en 1889 et se tourne vers la littérature.
Il effectue un grand voyage en Afrique du Nord avec le peintre Paul-Albert Laurens.
Sa mère s'éteint en 1895; il se marie alors avec sa cousine, Madeleine Rondeaux, mariage blanc qu'il contracte suite à un conseil de son médecin traitant; ce dernier lui ayant dit que le mariage le "guérirait" de son homosexualité... Enfin c'était la mentalité de l'époque...
Il voyage en Tunisie puis en Algérie en 1896 avec son épouse.
Gide se pose en Dreyfusard en signant la pétition de Zola en 1898. Il fonde en 1909 "La Nouvelle Revue Française" avec Jacques Copeau, Jean Schlumberger et André Ruyters, dotée l'année suivante d'un comptoir d'éditions avec Gaston Gallimard en gérant.
Il aura une liaison avec Marc Allégret qui débute en 1917; et un voyage avec Allégret, l'année suivante, va déclencher une crise avec son épouse.
En 1929, Gide s'éloigne de la religion et se rapproche du communisme.
En 1947, il est  Docteur Honoris causa de l'Université d'Oxford et reçoit en novembre le prix Nobel de littérature.
André Gide mert en 1951.

J'en viens maintenant à sa bibliographie, que je voulais plus complète que le récit de sa vie, car plus important pour moi lectrice.

- Les Cahiers et les Poésies d'André Walter, 1891-1892;
- Le Traité du Narcisse, 1891;
- Le voyage d'Urien, 1893;
- La tentative amoureuse, 1893;
- Paludes, 1895;
- Les Nourritures terrestres, 1897;
- Le Prométhée mal enchaîné, 1899;
- Philoctète, 1899;
- L'Immoraliste, 1902;
- Amyntas, 1906;
- Le retour de l'enfant Prodigue, 1907;
- La Porte étroite, 1909;
- Isabelle, 1911;
- Bethsabé, 1912;
- Souvenirs de la cour d'Assises, 1914;
- Les caves du Vatican, 1914;
- La Symphonie pastorale, 1919;
- Morceaux choisis, 1921;
- Corydon, 1924;
- Les Faux-Monnayeurs, 1926;
- Voyage au Congo et Le retour du Tchad, 1927-1928;
- L'école des femmes, 1929;
- Robert, 1930;
- La séquestrée de Poitiers et L'affaire Redureau, 1930;
- Les Nouvelles nourritures, 1935;
- Geneviève, 1936;
- Retour de l'URSS et Retouches à mon retour de l'URSS, 1936-1937;
- Notes sur Chopin, 1938;
- Au théâtre : Saùl, Le Roi de Candaule, Oedipe, Perséphone, Le treizième arbre, 1942;
- Interviews imaginaires, 1943;
- Thésée, 1946;
- Le retour, 1946;
- L'arbitraire, 1947;
- Feuillet d'automne, 1949;
- Littérature engagée, 1950;
- Et nunc manet in te, 1951;
- Ainsi soit-il ou les jeux sont faits, 1952;

Oeuvres publiées dans la bibliothèque de la Pléiade:

- Anthologie de la poésie française, présentée et préfacée par André Gide, 1949;
- Essais critiques, éd. Pierre Masson, 1999;
- Journal (1887-1925), éd. d'Eric Marty, 1996;
- Journal (1926-1950), éd. de Martine Sagaert, 1997;
- Romans, récits et sorties, oeuvres lyriques, éd. Maurice Nadeau, Yvonne Davet et Jean-Jacques Thierry, 1958;
- Souvenirs et voyages, éd. Pierre Masson, avec la collaboration de Daniel Durosay et Martine Sagaert, 2001;

Gide a également réalisé des traductions:

- De William Blake : Le mariage du ciel et de l'enfer, éd. Claude Aveline, 1923;
- De Joseph Conrad : Typhon, NRF, 1918; Gallimard, coll. Folio, n°416;
- De Goethe : Prométhée, éd. H. Jonquières et P.A. Nicaise, 1951;
- De Anton Pouchkine : La Dame de pique, éd. de la Pléiade, 1923 (traduction de Jacques Schiffrin, Boris de Schloeger et André Gide), Gallimard, coll. Folio, , n°542;
- De William Shakespeare : Antoine et Cléopâtre, éd. Lucien Vogel, 1921;
- De William Shakespeare : Hamlet, éd. Jasques Schiffrin, New York, Panthéon Books, 1944;
-De Rabindranath Tagore : L'Offrande lyrique, NRF, 1913;

Gide a également vu sa correspondance en grande partie publiée et je ne reprendrai pas ici toutesl es références; si toutefois vous voulez avoir les références, vous pouvez aller sur le site : andré-gide.fr.

En ce qui concerne Les caves du Vatican, j'ai aimé ce livre! Oui, mais attention, je n'ai pas dévoré ce livre pour l'histoire ou l'intrigue car, même s'il y a un fil conducteur à ce livre, il n'y a selon moi pas d'histoire à proprement parler. On suit un personnage, ça oui, enfin plusieurs personnages, ça oui et ils sont connectés les uns avec les autres via ce fil rouge.
J'ai aimé la profondeur qu'à donné Gide à ses personnages, ils m'ont touchés pour la plupart et c'est eux qui m'ont fait continuer le livre et aller au bout de l'histoire. 
Ce n'est donc pas LE livre de l'année pour moi mais c'est un roman qui se laisse lire quand on a pas envie de se prendre la tête dans des intrigues compliquées ou des descriptions longues. 


Sources :

- Toupie.org;
- Wikipédia;
- a la lettre.com



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