mardi 5 janvier 2016

Revival / Stephen King

http://www.revueclairobscur.ca/critique-de-livre-revival-de-stephen-king/


Tout d'abord, avant de commencer ma chronique de lecture, je voudrais vous souhaiter une Bonne Année 2016, lisez beaucoup et soyez en bonne santé.

Ceci étant fait, je peux commencer ma chronique sur Revival.

Quatrième de couverture:
La foudre st-elle plus puissante que Dieu?

Il a suffi de quelques jours au charismatique révérend Charles Jacob pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l'homme et l'enfant ont une passion commune, l'électricité.
Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l'alcool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu'à ce qu'il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot "Revival" a plus d'un sens... Et qu'il y a bien des façons de renaître!
Addiction, fanatisme, religion, expérimentations scientifiques... Un roman électrique sur ce qui se cache de l'autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d'anthologie.


Ouvrir un Stephen King est à double tranchant, soit on aime, soit on déteste; vous me direz qu'avec d'autres livres aussi mais, je ne sais pas pourquoi, il n'y a pas de demi mesure avec Mr King.
J'ouvre donc ce roman et, je suis déjà atteinte par une sensation de malaise dès les premières chapitres. Il n'y a pourtant pas grand chose qui se passe (sans entrer dans les détails, je ne veux pas spoiler). J'ai tout de même trouvé le temps long avant que l'histoire se dénoue, non pas parce que l'histoire n'est pas bien, non, elle est intéressante et prenante, mais plutôt parce que je ne suis pas habituée à ce qu'il mette tout à la fin, du moins, c'est mon ressenti.
Stephen King est et restera mon auteur préféré, le premier que j'ai lu en science-fiction/horreur durant ma pré-adolescence.
Bref, la longue attente durant la lecture laisse présager une fin "explosive" et, personnellement, je n'ai pas été déçue de voir où son imagination le menait; cela fait d'ailleurs réfléchir, surtout quand on sait que l'écriture, pour Mr King, est comme un thérapie où il injecte ses peurs.

Autre fait, il n'est pas rare qu'un livre me donne matière à faire des recherches sur divers sujet (je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé à vous) et ici, j'en ai eu quelques-unes à faire, ce qui fait que je suis d'autant plus satisfaite de l'avoir parcouru. Pourquoi les recherches? Cela me permet de me mettre un tout petit peu dans la peau de l'auteur durant ses recherches pour l'écriture de son livre et cela augmente ma culture générale donc, ce n'est pas vain.

Dernière chose qui m'a amusé dans le roman, c'est de repérer, quand on est fan de l'auteur, les petites allusions à d'autres roman comme ici avec "Joyland". C'est comme un clin d'oeil pour ceux qui le suivent, comme si il y avait une continuité dans tous ces romans.

En résumé, oui, le livre m'a plu; je ne suis pas déçue du tout, j'ai juste été un peu frustrée par l'attente du point culminant de l'intrigue. Je trouve que c'est un de ses romans le plus abouti de part l'écriture et la manière de présenter les chapitres, la façon dont évoluent les personnages tant physiquement que psychologiquement, la fin aussi est travaillée différemment mais non sans brio. Je le recommande donc à ceux qui voudraient passer un bon moment et affronter leur peur la plus profonde - la Mort-