dimanche 1 juillet 2018

La Mélodie / Emilie Ansciaux (+ un petit peu de moi : digression).


Petite introduction digressive:

Bonjour à vous, j'espère que vous allez bien et que ce début de vacances d'été se passe bien, quelles que soient vos activités!
Au moment où j'écris ces lignes, je me rend compte, en regardant les articles de mon blog, que mes chroniques peuvent paraître froides et impersonnelles. Il est vrai qu je ne me livre pas ou peu, par rapport à ce que je peux lire dans certains blogs; sachez que c'est de la pudeur et l'envie de ne pas vous ennuyer avec ma vie qui fait ça, non une volonté de tenir une distance ou d'être hautaine.
Je ne suis pas non plus très régulière dans la parution de mes articles et cela peut paraître peu sérieux mais cette irrégularité est due à plusieurs facteurs:
  • Tout d'abord, lire un livre me prend du temps, comme pour tous le monde vous me direz! Mais, surtout, je ne veux pas en faire une "usine" qui bosserait en feu continu! Je lis assez bien de blogs différents et j'ai remarqué sur une partie d'entre eux que la sortie de leurs articles est quasi journalière, même parfois deux, voire trois articles sur une journée sur des bouquins différents! Alors, sans jugement aucun, je dois dire que je ne saurais absolument pas lire, analyser, faire mes recherches bibliographiques et biographiques sur l'auteur et donner mon avis sur plusieurs livres en une journée. J'ai des lectures d'avance, ces livres sont terminés, j'ai déjà noté une partie de mon avis mais j'aime bien vous livrer une biographie et une bibliographie sur l'auteur et, quand j'en ai l'occasion, aller faire des recherches sur un sujet que le roman traite, comprendre ce que l'auteur veut faire passer sans pour autant réaliser une analyse totale de son oeuvre. 
  • Autre  grande partie de ma vie, ma famille, je suis mariée et nous avons une petite fille de 5 ans! Quand elle est à l'école, je prends le temps de lire, faire mes recherches et mes chroniques, tout en m'occupant aussi de ma maison et de tout ce qui tourne autour d'une vie de famille. Quand ma fille est à la maison, comme ici, je prends toujours le temps de lire, c'est vital pour moi, Solène le sait mais, il est aussi important de passer du temps avec elle et avec mon mari également. Ils comprennent ma passion et la partage mais il ne faut pas exagérer.
  • Enfin, ma vie est rythmée en grande partie par mes pathologies; je suis atteinte, pour faire court, de plusieurs pathologies assez invalidantes, ce qui fait d'ailleurs que je ne peux exercer aucune activité professionnelle. Je suis vite fatiguée et si je force, je paie cash mon audace le lendemain! C'est pesant mais la lecture me permet de m'évader, seulement, je dois aussi me modérer sur ce point car je perds vite la notion du temps et je vais au-delà de ce que mon corps peut supporter.
Donc voilà, en gros, pourquoi les parutions sur mon blog ne sont pas régulières.
Maintenant, j'en reviens au sujet principal de cette chronique, le roman d'Emilie Ansciaux!

Introduction:

J'ai acheté ce court roman à une convention où je me suis rendue avec ma petite famille mais ne me demandez pas laquelle (il me semble que c'est la Made In Asia de cette année), je ne m'en souviens plus ... honte sur moi!
Bref, je passe de tables en tables et la couverture de ce livre m'attire, une ballerine toute mignonne et, noté en dessous, le mot Suspense... de quoi m'intriguer, puis je distingue l'ombre de ladite ballerine et ma curiosité est totalement piquée, je prends donc ce livre et, comme l'auteure est présente, elle me le dédicace très gentiment.

Emilie Ansciaux:

Elle est  belge, donc fierté, double fierté, elle est de ma région et je dois vous dire que je suis toujours fière quand je découvre des auteur(e)s qui viennent de ma région parce que ça fait du bien de voir que dans notre Wallonie souvent décriée, il y a des talents créatifs! Ça fait du bien d'être chauvin parfois.
Née en 1987, Emilie Ansciaux est encore au primaire quand elle imagine ses premières histoires! Elle les couche sur le papier sous forme de courtes nouvelles.
Pourtant, quand sonne l'heure de choisir une carrière professionnelle, et donc une filière études, c'est vers le scientifique qu'elle se tourne. Elle obtient ainsi un doctorat en sciences biomédicales. Mais elle revient vers ses premières amours à savoir l'écriture et publie son premier roman, de la Fantasy, en 2013. Deux années plus tard, en 2015 donc, elle fonde sa propre maison d'éditions et, dans le même temps, diversifie son genre d'écriture en passant par le suspense, l'horrifique et ... la littérature jeunesse.

Bibliographie de l'auteure:

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 1 : L'exil". Editions Mon Petit Editeur. Saint-Denis, 2013;

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 2 : L'Alliance". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Eclipsis. La Destinée des Mondes. Tome 3 : Le Choix". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Mons 2115". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Le rêve du Chat". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Cinq en un". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"L'araignée". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

" A quai". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Margot et le Furet". Livr's Editions. Erbisoeul, 2015.

"Année Nouvelles". En collaboration avec Geoffrey Claustriaux. Livr's Editions. Erbisoeul, 2016.

"Doudou, le Petit Dragon qui voulait lire". Livre enfant avec CD audio. En collaboration avec Chris Weyer pour les illustrations et Brigitte Lecordier qui lit l'histoire sur le CD. Livr's Editions. Erbisoeul, 2016.

"Le puits des âmes". Livre's Editions. Erbisoeul, 2017.

"Nouvelles Saisons". Recueil de nouvelles en collaboration avec : Geoffrey Claustriaux, Frédéric Livyns Sylvie Ginestet, S. A. William et Valérie Hardiquest. Livr's Editions. Erbisoeul, 2017.

"La Mélodie". Courte histoire. Livr's Editions. Erbisoeul, 2017.

Mon avis sur  "La Mélodie":

     - Quatrième de couverture:
"La coutume veut que la première nuit dans une maison représente toujours un moment difficile à passer. Tous les bruits inhabituels se font alors entendre. Craquements, grincements et autres sons angoissants qui font travailler l'imagination et invitent à la psychose. Pour ma part, cette nuit-là s'est déroulée sans encombre, car j'ai un sommeil de plomb, rien ne me réveille, pas même le coq de mon voisin qui a, paraît-il, fêté le lever du soleil à 7h09. Non, la première nuit j'ai dormi comme un bébé. C'est seulement le lendemain que je l'ai entendue et que tout a commencé.

     - Mon avis:
De manière générale, j'ai aimé de suite que le personnage principal s'adresse directement à la lectrice que je suis, je trouve que les romans qui agissent ainsi, quand cela s'y prête bien entendu, incluent le lecteur, cela rend l'intrigue plus réaliste, donc dans le suspense, cela provoque d'autant plus de sentiments.
Même si le genre "suspense" est écrit sur la première de couverture, le genre n'est pas définit de suite, le roman commence de manière assez banale et même quand la première petite tension apparaît, on ne pourrait pas encore bien dire ce qui va arriver au héros! J'aime bien que l'auteure me surprenne sur ce point car certains auteurs ont la fâcheuse tendance, en voulant débuter ce que j'appelle "la mise sous tension du lecteur", à y aller trop vite et trop brutalement, du coup, on voit venir le "jumpscare" de loin. Ici, on ne peut nier qu'il va se passer quelque chose, mais quoi? Quand? C'est insidieux, vicieux presque (sans offense bien entendu) et ça marche.
Utiliser les peurs du communs est toujours utile et Emilie Ansciaux sait se servir des petites peurs de notre enfance, le noir, le "monstre sous le lit", ..., des petites choses qui propagent l'angoisse petit à petit et qui m'ont fait me demander ce qui allait tomber sur notre pauvre héros. En utilisant ces peurs, on s'identifie aussi très bien au personnage principal, cela rend l'angoisse encore plus palpable.
Je dois tout de même dire qu'il y a eu un long passage qui m'a été pénible à lire, et d'ailleurs, ce n'est pas pour rien que l'auteure a précisé sur sa quatrième de couverture que ce roman était pour un public averti! Je vous préviens donc (et pour cela je passe au-dessus d'un de mes principes qui est de ne pas vous spolier l'histoire) que le roman comporte des passages d'incestes à caractère pédophile, c'est assez court mais les explications sont assez claires donc vous voilà prévenu! En revanche, le passage est unique dans le livre.
L'écriture peut parfois paraître lente mais c'est un effet voulu je pense car c'est pour mieux installer l'ambiance et rendre l'atmosphère la plus pesante possible; le lecteur peut encore mieux se plonger dans la folie et l'horreur.
En résumé, à part à la fin, où il y a un passage qui m'a semblé incohérent (mais cette fois je me tais, pas de spoiler), j'ai été frustrée en arrivant à la fin que ce soit déjà fini, j'aurais voulu que le roman continue. Il se lit trop vite à mon goût mais est intense en émotions, ce qui provoque le manque en fin de lecture!
Je pense donc tenter de me procurer le plus vite possible d'autres opus de cette auteure afin de continuer à me plonger dans son univers et découvrir les autres facettes de son écriture.

Documentation pour la rédaction de cette chronique:





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