mardi 2 septembre 2014

Histoires de cimetières / Boris Akounine, Grigori Tchkhartichvili

Quatrième de couverture :
"Savez-vous ce que je trouve de plus intriguant chez les habitants de Moscou, de Londres, de Paris, d'Amsterdam, et à plus forte raison de Rome ou de Jérusalem? C'est  que la majorité d'entre eux sont morts."
Ce n'est un secret pour personne, le maître du polar Boris Akounine est fasciné par la mort. Dans "Histoires de cimetières", il convoque son alter ego, Grigori Tchkhartochvili, pour emmener son lecteur en excursion à travers six de ses cimetières préférés : le vieux cimetière Donskoï à Moscou, Highgate à Londres, le Père-Lachaise à Paris, le cimetière étranger à Yokohama, Green-wood à New-York, et le cimetière juif du monts des Oliviers à Jérusalem. Agrémentée de photographies et de dessins, chacune de ces visites est suivie d'une nouvelle inspirée par les lieux. Avec beaucoup d'humour et un plaisir évident, Boris Akounine nous épouvante délicieusement : ses histoires de fantômes, de trésors cachés et de mystères inavouables s'incarnent dans des figures historiques telles que la cruelle Saltytchikha, qui n'avait rien à envier au marquis de Sade, un Karl Marx transformé en vampire, ou l'écrivain dandy Oscar Wilde.
 Boris Akounine, de son vrai nom Grigori Tchkhartichvili, né d'un père géorgien, vit et travaille à Moscou. Son pseudonyme vient du mot japonais "akunin", qui signifie "bandit", ou "mauvais garçon". Après des études d'orientaliste, il devient traducteur littéraire, essayiste ("L'Ecrivain et le Suicide", paru en 1999), et romancier. Il est l'auteur des séries policières historiques "Eraste Fandorine" et "Soeur Pélagie". Récompensé par d'innombrables prix, ludans le monde entier, il est également l'une des figures de proue de l'opposition à Poutine.

Critique:


Ce qui m'a attiré dans ce livre? C'est un peu banal mais c'est tout simplement sa couverture, en noir et blanc (tout comme son édition). J'ai été attirée par son design et, sans lire la quatrième de couverture, je l'ai loué.
Si au début de ma lecture j'ai été quelques peu déçue par ce que l'ouverture de l'emballage me faisait découvrir, j'ai sauté un chapitre et me suis prise de passion pour les nouvelles. Ce qui a entraîné la lecture des parties documentaires du livre qui sont bien écrites également.
S'il est vrai qu'imaginer des personnages totalement fictifs n'est pas chose aisée, il est d'autant plus dur d'imaginer une autre vie à des personnages qui ont réellement existé sans se laisser perturber par ce qu'on connaît de leur existence. Mais je trouve que l'auteur se débrouille plutôt pas mal du tout à cet exercice et je dois dire également qu'il a beaucoup d'imagination.
Les photographies et, encore plus, les dessins qui accompagnent le texte renforcent autant la partie documentaire que la partie fiction et j'ai trouvé de bon ton d'avoir mis les photographies dans la partie documentaire, pour démontrer la réalité et de laisser les dessins dans la partie fiction, cela fait une coupure entre réel et imaginaire.
Le style n'est pas trop lourd et agréable à lire, les yeux glissent sur le texte (sauf peut être pour les noms russes...), les récits sont entrainant et pas du tout sédatifs, quand on en commence un, on a envie d'aller au bout et de connaître la fin.
Je recommande donc chaudement ce livre à ceux qui ont envie de changer un peu de littérature et lui donne un 8.5/10.

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